Le groupe Casino, dans une mauvaise passe, envisage des solutions comme réduire la taille de ses hypermarchés, mais affirme qu'il n'y aura pas de fermeture de magasins.
Casino dans une mauvaise passe
Le groupe Casino semble, comme beaucoup dans ce secteur être dans une mauvaise passe. La situation s'est dégradée depuis début 2018 : le titre a perdu 46% de sa valeur. Mais contrairement aux dernières rumeurs, le groupe de grande distribution ne chercherait pas à céder une vingtaine de ses hypermarchés sur les 129 qu'il exploite.
Certes, certains magasins seraient déficitaires à hauteur, en moyenne, de 2 millions d'euros par magasin. Et « le groupe demeure le plus mauvais élève de la classe avec 6 200 euros de chiffre d'affaires annuel au m² lorsque les autres dépassent les 10.000 euros », selon Olivier Dauvers, le spécialiste de la grande distribution dans le quotidien Les Echos.
Pas de fermeture brutale de magasins, malgré une dette de 3,7 milliards d'euros
Mais le PDG du groupe de distribution Jean-Charles Naouri l'affirme : « Il ne serait pas question de fermeture brutale mais de vente (à Leclerc par exemple), d’une transformation en supermarchés, ou de mise en franchise ». Casino est endetté à hauteur de 3,7 milliards d'euros et réfléchit donc à des solutions.
Casino envisage donc une évolution de son parc. Comment ces magasins pourraient-ils donc être transformés ? Les hypermarchés les plus déficitaires pourraient ainsi voir leur taille être réduite. Autre possibilité : ils pourraient être franchisés ou en gérance. Une optimisation pourrait également mener certains magasins à céder des espaces à un tiers, ou en louant une partie des espaces par exemple.