Petit papa Noël apportera des smartphones et des tablettes par milliers

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 27 novembre 2012 à 7h23

Cela faisait déjà quelques années, en fait, depuis le lancement de l'iPhone il y a cinq ans, que les smartphones étaient devenus les cadeaux star de Noël. C'est encore plus confirmé cette année, la concurrence aidant.

Désormais, ce n'est plus seulement un iPhone ou un Samsung Androïd qui peut s'offrir à Noël, mais aussi un Sony Xperia, un Nokia Lumia, ou un Huawei Androïd dont les premiers prix pour un téléphone avec écran tactile ne dépassent pas 100 euros. Selon l'institut d'études GFK, il devrait se vendre 2,2 millions de smartphones sur le seul mois de décembre soit deux fois plus qu'en temps normal, puisque les ventes 2012 sont estimées à 13,3 millions (prévision).

Mais ce ne sera pas Noël pour tout le monde, les opérateurs, eux, ne seront pas à la fête ; Pour des centaines de milliers de consommateurs abonnés, Noël rimera également avec libération. Leurs forfaits de 12 ou 24 mois toucheront à leur fin, et leurs clients pourront sereinement se porter sur des offres sans abonnement dont le prix standard en tout illimité est désormais partout fixé à 19,99 euros, aussi bien chez Free bien sûr qui a ouvert la voix, que chez Orange avec Sosh, Bouygues avec B&You, et maintenant SFR avec Carré Red et même Joe mobile.

Sous le sapin, le père Noël devrait aussi déposer des tas de tablettes, au moins un million, quand il s'en sera vendu en tout 3,5 millions en France en 2012, dont au moins 2 millions d'iPad d'Apple.

Et qui sont les perdants de Noël ? Les baladeurs MP3, dont les ventes chutent de 20 % chaque année, supplantés évidemment par les smartphones qui font tout. Et.. les téléviseurs, que l'on s'offrait ou offrait à la famille à Noël (7 millions en 2012, contre 8,7 millions en 2011). La HD est largement répandue, les grands écrans aussi, et la 3D ne fait pas encore l'unanimité. les marchands de télé se font des cheveux blancs, cherchant à tout prix une nouvelle idée pour se remettre à en vendre, sachant que les télévisions LED sont réputées pouvoir fonctionner.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).