Le Brexit sera « dur »

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 15 janvier 2017 à 13h27
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@shutter - © Economie Matin
0,5%La croissance du Royaume-Uni s'est établie à 0,5% au troisième trimestre.

L'Union européenne sera mise au parfum mardi 17 janvier. C'est en effet cette semaine que Theresa May, la Première ministre britannique, donnera un discours très important sur le Brexit. Et d'après les échos de la presse outre Manche, il s'agira bien d'un Brexit « dur ».

Le gouvernement britannique entend en effet couper les ponts avec l'Union européenne en se retirant du marché unique, de l'union douanière européenne, et de la Cour européenne de justice. Un divorce aux contours secs, redouté par bon nombre d'entreprises de l'autre côté du channel : sans accès au marché européen, elles devront espérer que Bruxelles se montre magnanime en accordant une porte d'entrée bon marché.

Le prix du divorce

Mais c'est le prix à payer pour retrouver une pleine souveraineté et le contrôle des frontières, qui sont les priorités du 10, Downing Street et des partisans les plus acharnés du Brexit. Theresa May devra également tenter le grand écart entre ces derniers et ceux qui souhaitaient rester dans l'Union — ce sont eux qui souffriront le plus dans ce divorce.

L'article 50 du traité de Lisbonne fin mars

La Première ministre devrait activer l'article 50 du traité de Lisbonne fin mars. Un acte qui lancera les négociations entre Londres et Bruxelles, et qui dureront deux ans durant lesquels tout sera sur la table. Theresa May pourrait cependant être contrariée par la Cour suprême du pays, qui doit statuer fin janvier sur la nécessité d'un vote du Parlement. Un autre casse-tête à gérer…

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.