BPCE teste une carte bancaire dont le cryptogramme change toutes les demi-heures

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 21 novembre 2022 à 18h51
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@shutter - © Economie Matin
470 millions ?Le montant des fraudes à la carte bancaire en France s'élève à 470 millions d'euros pour 2013.

Une carte high tech en vue de limiter les piratages de coordonnées bancaires lors d'achats sur Internet de la part des consommateurs. Cette carte dispose d'un petit écran au dos où le cryptogramme change toutes les 30 minutes.

Une nouvelle carte bancaire avec un cryptogramme changeant

BPCE innove, sûre de son initiative. La banque va proposer à 1 000 clients de tester cette nouvelle carte. Identique en tout point à une carte bancaire classique, elle dispose cependant d'un petit écran au dos où est affiché le cryptogramme, ce nombre composé de trois chiffres, qui change toutes les demi-heures. Un procédé innovant dans le but de limiter les fraudes à la carte bancaire, notamment lors d'achats sur Internet.

Un changement de cryptogramme toutes les 30 minutes pour éviter les fraudes

Ce cryptogramme sert en effet la plupart du temps à valider un achat sur Internet. Il a été mis au point en vue de limiter les piratages. Force est pourtant de constater que les fraudeurs arrivent à se le procurer. Mais ces derniers n'utilisent pas les coordonnées piratées avant quelques jours. Le changement de cryptogramme toutes les 30 minutes devrait donc les empêcher de réaliser des achats à la place du véritable titulaire de la CB.

Une carte plus onéreuse pour les clients

La banque se donne un délai de six mois pour recueillir les avis de ses clients sur cette nouvelle carte bancaire, et voir également si le procédé fonctionne. Les 1 000 clients testeurs vont recevoir la carte gratuitement. Cependant la banque ne sait pas encore quand elle la commercialisera, et surtout à quel prix, la fabrication de cette carte étant évidemment plus onéreuse !

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Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.