Jeudi noir pour les Bourses françaises et japonaises !
Alors que depuis plusieurs mois, le gouvernement japonais s'engageait dans une politique monétaire plus expansionniste (lire ici) qui a permis notamment la baisse du yen, les opérateurs boursiers japonais cherchaient un motif valable pour récupérer leurs bénéfices. Cela pourrait bien avoir lieu ce jeudi, où, à la clôture, le marché japonais a chuté de 7,32 %.
La cause de cet effondrement ? La publication d'un indicateur décevant de la production industrielle chinoise, qui a fait plongé l'indice Nikkei 225 de 1 143,28 points, à 14 483,98 points. Pourtant le marché japonais est loin d'être inactif. Il a atteint 7,65 milliards d'action depuis la création de la Bourse de Tokyo, en 1949. Une nouvelle inquiétante quand on sait que le marché japonais avait bondi de près de 80 % en l'espace de six mois.
Paris ne se porte pas mieux. Et pour les mêmes raisons. La Bourse française a ouvert cette journée sous la barre des 4 000 points, du fait également de la dégradation de l'activité industrielle chinoise, mais aussi à cause du discours de la Fed sur l'évolution de la politique monétaire. Ben Bernanke, le patron de la Fed, a en effet mis en cause le "resserrement prématuré" de la politique monétaire. Comprenez, la baisse de l'injection de monnaie dans la système financier américain risquerait de compromettre la reprise de la croissance.
Ainsi, dans les premiers échanges, le Cac 40 a chuté de 2,26 %, revenant donc sous le seuil des 4 000 points, à 3 959 points. Toutes les valeurs sont dans le rouge. "Allo Houston, on a un problème…"