Signe des temps, même si la période économique est toujours morose malgré des indicateurs économiques qui passent au vert, la Bourse elle est en pleine forme. La vitalité du secteur des technologies est un moteur qui aux États-Unis, pousse le Nasdaq au-delà de ses seuils habituels.
Ce lundi 3 mars, le Nasdaq a franchi le cap des 5 000 points pour la première fois en 15 ans. Plus précisément, la Bourse notamment spécialisée dans le secteur des hautes technologies a terminé la séance à 5 008,096 points, avec une croissance de 0,9% sur une journée soit 44,57 points supplémentaires. Les boursicoteurs n’avaient plus vu ça depuis le 10 mars 2000.
Les acquisitions dopent le Nasdaq
L’excellente santé du Nasdaq Composite s’explique notamment par celle des acteurs qui le composent, tout particulièrement par les fusions/acquisitions qui ont lieu actuellement dans le secteur. La cote est largement soutenue par l’appétit des uns et des autres sur ce segment très remuant et en proie à d’importants changements sous le coup de la révolution mobile.
Ainsi, le fabricant de puces et de semiconducteurs NXP a « avalé » son concurrent Freescale pour la bagatelle de 11,8 milliards de dollars. Les deux entités affichent une capitalisation boursière de 40 milliards de dollars, tandis que les deux entreprises ont vu leurs cours bondir : +17% pour NXP, +12% pour Freescale.
HP dans la course
HP, autre historique du Nasdaq, a de son côté annoncé l’acquisition d’Aruba Networks, spécialiste des équipements Wi-Fi, pour 2,7 milliards d’euros. C’est l’achat le plus important du constructeur américain depuis 2011 et l’acquisition d’Autonomy. Visiblement, il reste donc à HP un peu d’argent dans les coffres même si la situation économique du géant de l’informatique n’est pas au beau fixe.