"Le poids de la dette est devenu écrasant. L'Etat verse ainsi près de 50 milliards d'euros par an à ses créanciers" a déclaré Jean-Marc Ayrault devant l'Assemblée, lors de son discours de politique générale. Il a appelé les Français à "une mobilisation" face à une "crise sans précédent.
Jean-Marc Ayrault a aussi confirmé que son gouvernement légiférerait afin de réformer le secteur bancaire : "La finance sera mise au service de l'économie réelle. C'est pourquoi seront séparées les activités des banques qui sont utiles à l'investissement et à l'emploi, de leurs opérations spéculatives".
Par ailleurs, le Premier ministre a confirmé la tranche d'imposition à 75 % en déclarant que ""le taux d'imposition réel des contribuables aisés ne peut plus continuer d'être inférieur à celui de la majorité des Français" ajoutant que "la maîtrise des dépenses publiques est indispensable. Mais elle ne sera pas suffisante. De nouvelles recettes fiscales seront mobilisées".