Selon un sondage Glassdoor, 39% des Français redoutent que l’épidémie de Covid-19 entraîne pour eux une baisse de salaire voire la perte de leur emploi.
Renoncer aux augmentations et accepter un salaire plus bas pour conserver son emploi
Pour de nombreux salariés, le confinement est source d’incertitude quant à leur avenir professionnel. Selon un sondage réalisé par le spécialiste de recrutement Glassdoor, plus d'un tiers des Français ont peur de devoir travailler moins d'heures, voire de perdre leur emploi. Cette inquiétude est d’ailleurs plus présente chez les hommes (43%) que chez les femmes (33%).
Les jeunes sont également nettement plus nombreux à exprimer ces craintes (la moitié des 16-24 ans, contre 18% des 55 ans et plus). Le sondage nous apprend aussi que 45% des 16-24 ans interrogés seraient prêts à accepter un salaire plus bas, contre 29% des salariés âgés de 55 ans et plus. Par ailleurs, une majorité des Français interrogés se dit toutefois prête à renoncer aux augmentations (59%) et aux primes (55%), de manière à conserver leur travail.
Les intérimaires, les travailleurs les moins protégés
Si les salariés sont très nombreux à bénéficier du chômage partiel et ne ressentent pas objectivement les effets négatifs de l’épidémie sur leurs fins de mois, il en est tout autrement pour les intérimaires. Selon un sondage réalisé auprès de ses membres par Mistertemp’, une plateforme de recrutement des intérimaires, 71% d’entre eux ont vu leur travail stoppé par le confinement.
De plus, 53% ont vu une baisse de salaire sur le mois de mars comparé aux mois habituels. Et pour 41% d’entre eux, leur salaire à baissé de plus de 50%. Par ailleurs, seuls 16% pensent bénéficier des mesures de chômage partiel prévues par le gouvernement.