Il vaut définitivement mieux se chauffer au gaz plutôt qu'au fioul ou à l'électricité. Alors que ces deux dernières énergies ont vu leurs prix augmenter régulièrement ces dernières années, s'accélérant ces derniers mois, le gaz, qui lui aussi a beaucoup augmenté depuis 2005 (+75 % !) est en baisse depuis le début de l'année. Le tarif réglementé du gaz a ainsi baissé de -0,5 % en février, - 0,3 % en mars, -0,6 % en avril et - 0,6 % en juin, mais augmenté de +0,5 % en juillet. A compter du 1er septembre, le tarif baisse à nouveau de -0,2 %. Mais en janvier, la hausse avait été de + 2,4 % !
Le tarif du gaz dépendant du cours du pétrole
Des baisses tout à fait normales et d'ailleurs réclamées à corps et à cri par les associations de consommateurs, alors que les prix de gros du gaz sur les marchés internationaux sont historiquement bas, notamment avec la déferlante des gaz de schiste, en particulier américains, qui pèsent fortement sur les cours.
Malheureusement, historiquement, le prix du gaz réglementé n'était que très partiellement calculé en fonction des tarifs du gaz sur le marché mondial, mais essentiellement en fonction de celui du... pétrole. En cause, les contrats à long terme souscrits par GDF SUez auprès de ses gros fournisseurs gaziers comme l'Algérie la Russie ou la Norvège, contrats qui sont basés non sur le cours du gaz, mais sur le cours du pétrole...
6 millions de foyers se chauffent au gaz en France
En début d'année la formule de calcul des tarifs réglementés avait évolué, donnant une place plus importante aux cours du gaz dans le calcul du prix du gaz pour le consommateur, ce qui a provoqué cette série de baisses consécutives. Elle représente un peu plus de 3 euros par facture et par mois environ pour les six millions de foyers qui se servent du gaz pour se chauffer, l'eau chaude, et la cuisson.