-1,2 % de recul du pouvoir d'achat en 2012, et -1,2 % encore en 2013 : on est loin des effets d'annonces des gouvernements successifs, assurant que c'est une impression, pas la réalité. L'étude réalisée par le CREDOC, le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie. L'institut privé affirme que cette baisse du pouvoir d'achat s'explique "par les hausses d'impôts, les faibles revalorisations des prestations sociales (retraites, allocations familiales) et la pression sur les revenus d'activité".
C'est là que l'on rentre dans la finesse des statistiques économiques : A l'échelle d'un ménage pris à part, ses dépenses progressent dans les faits de... 0,1 % par an en 2012 chiffre déja prévisionnel, et dans sa boule de cristal le CREDOC voit la même chose en 2013. Sauf que dans le même temps, et cela, c'est déjà plus factuel, la population française s'accroit, et le nombre de foyers avec : + 1% par an en ce moment, sachant qu'un nouveau foyer, statistiquement, ce n'est pas que l'apport de l'immigration ou les jeunes de vingt ans qui se mettent "à leur compte. C'est aussi un couple qui se sépare et en forme mécaniquement... deux.
Mais l'étude du CREDOC révèle d'autres choses intéressantes : désormais, les Français font attention systématiquement aux prix, et chassent les bonnes affaires. Le discount, dans tous les secteurs, y compris le voyage, ne leur fait plus peur. Mieux encore : un Français sur quatre vend des affaires d'occasion, aussi bien sur les brocantes que sur Internet, pour faire des petits sous... ou parfois aider la fin de mois.