Avec un nombre de ventes avoisinant les 5,45 millions de voitures d'occasion en 2014 et ainsi une progression des ventes de 2,4 %, il se vend aujourd'hui en France plus de 3 voitures d'occasion pour une voiture neuve. Du côté belge, on note les mêmes tendances avec l'un des meilleurs résultats enregistré au cours des 15 dernières années. En effet, le pays comptabilise près de 740 000 voitures d'occasions immatriculées en 2014, un chiffre qui se place juste derrière le résultat record de 2011. Explications.
De nouveaux comportements d'achat
Quand nous pouvons expliquer cette hausse des ventes de voitures d'occasion dans l'Hexagone et du côté belge comme étant une conséquence notoire de la crise économique, la raison n'est en fait pas seulement liée à la baisse du pouvoir d'achat des consommateurs. L'expansion du marché de l'occasion s'explique aussi par une certaine baisse de la confiance des consommateurs corollaire à la crise.
En effet, quand en période de croissance nous constatons généralement une hausse des ventes dans les secteurs du neuf et de l'occasion, les périodes plus instables économiquement rendent les consommateurs simplement plus frileux à s'orienter vers le marché du neuf pour l'acquisition d'un véhicule. Ils se dirigeront en revanche plus facilement vers des voitures d'occasion dont le marché vivra un vrai boom au moment même de la crise, mais également les années qui suivent.
Le marché de l'occasion ne fait pas peur
Qui plus est, nous pouvons noter un certain tassement des prix qui incitent les particuliers à l'achat. Cette stabilité relative s'explique en partie par le développement indéniable de la concurrence liée à internet, mais aussi du fait que les particuliers recherchent des voitures plus petites, ce qui ne permet pas de faire évoluer les prix moyens. La permanence des prix a donc tendance à rassurer le consommateur et à le conforter dans sa prise de décision, ce qui explique de tels résultats.
En plus de se vouloir rassurant par la stabilité de ses prix, le marché de l'automobile d'occasion semble aussi mettre à la vente des produits plus fiables. En effet, nous pouvons noter un certain glissement du marché du neuf vers le marché de l'occasion. En d'autres termes, avec les évolutions technologiques liées à l'automobile, la qualité des voitures ne fait qu'augmenter du côté des neuves d'abord, et des occasions par la suite. Ainsi, en se procurant de l'occasion aujourd'hui, le consommateur peut espérer effectuer plus de kilomètres qu'en achetant une voiture de seconde main il y a 20 ans.
Et si les produits sont plus fiables, les moyens de s'en procurer sont plus faciles ! Avec le développement massif d'internet et de plateformes telles qu'Autoscout24 devenues courantes dans les pratiques d'achat d'aujourd'hui, acquérir un véhicule d'occasion se fait sans crainte en France comme en Belgique. Les consommateurs français ont d'ailleurs tendance à se diriger vers le marché belge afin d'acheter leur véhicule : ils y trouveraient, d'après l'article d'HyperAssur, des prix 20 % moins élevés qu'en France. Une aubaine pour le marché belge qui ne fait que de gonfler. Quoi qu'il en soit, le marché de l'occasion a le vent en poupe en France, en Belgique ainsi que dans le reste de l'Europe, et la tendance ne fait que se confirmer.
Retrouvez aussi notre article sur les actualités du scandale Volkswagen, et les dernières solutions proposées par le constructeur allemand afin de réduire les émissions polluantes de ses moteurs corrompus.