Les automobiles français ont du faire quelques économies l'an dernier, en ce qui concerne leur consommation de carburants. Cette dernière a continué de reculer en 2013, mais à un rythme moins important qu'en 2012, grâce, notamment à une stabilité des prix à la pompe.
D'après l'Union française des industries pétrolières, l'Ufip, les Français consomment donc de moins en moins de diesel et d'essence. Une tendance amorcée en 2012, et qui s'est poursuivie de manière moins violente l'an dernier. Mercredi, l'Ufip révélait en effet que les livraisons de carburants dans les stations services ont légèrement reculé, de 0,5 %, en 2013, pour atteindre 49,78 millions de mètres cubes.
Les prix à la pompe sont restés stables en 2013
Au cas par cas, on peut remarquer que les ventes totales de sans plomb ont baissé de 3,1 % et celles du gazole, sont restées quasiment stables, avec juste 0,1 % d'augmentation en 2013. L'Ufip analyse ce phénomène par l'extraordinaire stabilité des prix à la pompe en 2013. Elle estime, en outre, que le comportement des consommateurs n'a pas évolué.
Les nouvelles voitures consomment moins
En 2012, cette tendance avait néanmoins été plus importante, sous le double effet des prix importants à la pompe, mais aussi avec l'évolution technologique des constructeurs automobiles qui s'astreignent pour la plupart à produire des voitures qui consomment de moins en moins. Ainsi, il y a deux ans, les livraisons de carburants avaient diminué de 1,2 %.
Le gazole reste le carburant préféré des Français
Les données publiées par l'Ufip permettent également un autre constat. Le gazole, bien que de plus en plus critiqué du fait de ses émissions de particules fines, polluantes, reste le carburant préféré des Français du fait de sa fiscalité plus avantageuse. En résumé, le gazole reste moins cher que le sans-plomb et permet de moins consommer avec son véhicule.
Reste qu'à partir de 2015, le gazole sera soumis, au même titre que le sans-plomb, à la nouvelle contribution climat énergie votée par le gouvernement dans le cadre du budget 2014. Une nouvelle taxe carbone, en quelque sorte.