Continuant de surfer sur l’annonce de résultats trimestriels exceptionnels, Apple continue son rallye boursier. La première capitalisation au monde est désormais aussi la première entreprise américaine à dépasser la valeur des 700 milliards de dollars en Bourse.
Il s’agit là d’un seuil symbolique, mais qui se nourrit de chiffres bien réels qui soulignent l’insolente santé du groupe. Au contraire d’autres entreprises, Apple a préféré se concentrer sur une poignée réduite de produits. Le catalogue de smartphones ne compte ainsi que deux nouveautés, l’entrée de gamme étant assurée par l’iPhone de 2013.
Une santé insolente
C’est bien l’iPhone qui porte la bonne fortune d’Apple. Les ventes de smartphones ont représenté 69% du chiffre d’affaires de l’entreprise au quatrième trimestre 2014, et qui dépassent par la même occasion les revenus d’autres grands de la Silicon Valley comme Microsoft et Google. Et c’est sans compter les autres activités d’Apple.
Mais c’est l’iPhone qui tire la croissance d’Apple vers de nouveaux sommets. L’entreprise a ainsi annoncé un bénéfice de 18 milliards de dollars, du jamais vidants l’histoire d’Apple… et dans l’histoire tout court. Ces résultats valident la stratégie industrielle et la vision de la société, qui conçoit, produit et distribue par ses propres moyens ses logiciels et son matériel. On lui prête même l’ambition de développer ses propres processeurs pour les Mac alors que les ordinateurs d’Apple fonctionnent avec des puces Intel.
L’Apple Watch et la Chine en ligne de mire
Et il est fort probable que la croissance de l’entreprise ne s’arrête pas là, Les perspectives pour l’année sont tracées. En avril, sera ainsi lancé l’Apple Watch, la montre connectée à tout faire du constructeur, première incursion sur un tout nouveau marché. L’Apple Watch devra faire mieux que ses concurrents sous Android Wear, qui l’an dernier n’ont écoulé collectivement que 720 000 montres.
Apple va aussi se concentrer sur la Chine, en y multipliant les ouvertures de magasins à sa marque et en profitant de la montée en puissance de la classe moyenne. Le groupe y a enregistré un chiffre d’affaires de 16 milliards de dollars rien qu’au dernier trimestre 2014.