Animation : Gru et les Minions, plus forts que Skrek et Princesse Fiona

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Par Laure De Charette Modifié le 8 août 2017 à 13h00
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@shutter - © Economie Matin
3,55Les recettes de la saga "Moi, moche et méchant" dépassent 3,55 milliards de dollars.

La saga "Moi, moche et méchant", produite par des Français, vient de battre, en termes de recettes, la saga Shrek.

Des frenchys au top

Ce qui consacre un peu plus la réputation des studios d’animation français puisque « Moi, Moche et Méchant » est produit par le studio français Mac Guff, depuis néammoins, racheté par des Américains. En fait, ce sont les Francais dans l’animation qui cartonnent, car chez Disney, Dreamworks et tant d’autres studios qui produisent des films d’animation, on retrouve aussi des dessinateurs, graphistes, animateurs, scénaristes français à des postes stratégiques.

Dans le cas de « Moi, moche et méchant » c’est le succès de l’épisode 3, sorti en salle en France début juillet et un peu avant aux Etats-Unis, qui a permis à la saga de décrocher le jackpot.

Au total, les recettes de la saga dépassent 3,55 milliards de dollars, contre 3,5 milliards “seulement” pour Skrek. Si vous tenez compte en plus du fait que Shrek, avec le spin-off le chat potté, c’est 5 films, quand Moi Moche et méchant n’en compte que 4, 3 épisodes de la saga, et le spin-off “les minions” qui a cartonné, dépassant largement le milliard de dollars de recettes à lui tout seul, Gru et ses complices jaunes cylindriques bat bel et bien à plates coutures Shrek princesse fiona, le chat poté et l’âne.

Disney absent du trio de tête

Pour autant, Shrek n’a pas dit son dernier mot. Alors que Shrek 4 devait être le dernier épisode de la saga, comme souvent dans l’histoire du cinéma, un cinquième est en préparation et devrait sortir en 2019. A noter que derrière « Moi, Moche et méchant », désormais premier, Shrek, deuxième, se tient en embuscade une autre série de film d’animation également très lucrative, « L’Age de glace », qui a collecté plus de 3,2 milliards de dollars de recettes en cinq épisodes également.

A ces résultats impressionnants de recettes au cinéma s’ajoutent évidemment les recettes en matière de produits dérivés, les peluches, cartables et autres t-shirts. Ajoutez également les ventes de droits pour les séries télé tirées des films, qui n’ont bien entendu rien à voir en termes de qualité. Aucun des trois premiers films d’animation sur les marches du podium ne vient de chez Disney, qui a pourtant été longtemps le spécialiste du genre.

Il faudra attendre de voir si Cars 3 qui est sorti mercredi dernier en France cartonne, pour voir si le palmarès peut être bouleversé.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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