Un Américain à Paris, le spectacle de fin d’année à Paris

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Par Philippe Herlin Publié le 29 novembre 2019 à 5h41
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(c) Shanghai Poly - © Economie Matin

Le Théâtre du Châtelet redonne un de ses spectacles mythiques pour 43 représentations. A ne pas manquer.

Voici certainement le plus beau spectacle de fin d’année à Paris : Un Américain à Paris au Théâtre du Châtelet, jusqu’au 1er janvier. Il s’agit de la reprise d’une production de 2014 datant de l’ancienne direction, celle de Jean-Luc Choplin, qui a depuis tourné au Palace Theatre de Broadway à New York, avec qui elle a été coproduite pour un coût de 13 millions de dollars, puis aux Etats-Unis, à Londres, à Tokyo et en Asie. On comptera au total 1973 représentations pour 2,8 millions de spectateurs !

Ce spectacle a aussi collectionné les prix de la critique à travers le monde et c’est amplement mérité tant on en prend plein les yeux et plein les oreilles ! La troupe est remarquable, aussi crédible sur le plan théâtral pour les passages parlés que splendide pour les chorégraphies et le chant, l’orchestre sait être bondissant et subtil, les décors sont stylisés, jamais surchargés, et se renouvellent en permanence.

Un Américain à Paris est au départ une partition symphonique composée en 1928 par George Gershwin, qui inspira en 1951 à Vincente Minnelli le film bien connu, et depuis 2014 ce spectacle mis en scène par le chorégraphe britannique Christopher Wheeldon. Ce sont les superbes musiques de Gershwin qui nous accompagnent durant ces presque trois heures de voyage dans le Paris d’après-guerre. Une vraie réussite.

Profitons-en pour parcourir le reste de la saison du théâtre : on ne manquera pas Saül de Haendel qui vient du Festival de Glyndebourne (21-31 janvier), Les sept péchés capitaux sur la musique de Kurt Weill et dans une chorégraphie de Pina Bausch (24-29 mars), le Requiem de Fauré dirigé par Teodor Currentzis, un des jeunes chefs les plus doués de sa génération (20 mai), les Etés de la danse avec Cendrillon chorégraphié par le même Christopher Wheeldon et Giselle par Akram Khan (2-18 juillet). Signalons également des spectacles plus difficiles à classer et plus expérimentaux (Room with view, Perle noire, This is how you will disappear, Il était une fois une rose de fer, Les troyennes), ceux qui voudront essayer essaieront…

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Philippe Herlin est économiste, Docteur en économie du Conservatoire National des Arts et Métiers, il a publié plusieurs ouvrages chez Eyrolles et rédige des chroniques hebdomadaires pour Goldbroker. Il écrit tous les vendredis un article sur l'art et la culture vus à travers l'économie, et intervient ponctuellement sur d'autres sujets. Son site : philippeherlin.com.

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