Ce sont les familles françaises "les plus aisées" qui seront contentes de l'apprendre.
Interrogé ce mercredi sur France Inter, Jean-Marc Ayrault a annoncé cette nouvelle en précisant que seuls "les plus hauts revenus" devraient être touchés par cette mesure. "On gardera l'universalité des allocations familiales. Mais à partir d'un certain niveau de revenus, ça sera progressif". Environ 15 % des familles, selon le Premier ministre, devraient être touchées.
C'est un fait, l'Etat a besoin d'argent. Pour autant il semblerait difficile de supprimer le principe universel des "allocs", installées de manière quasi culturelle dans le vaste paysage des aides financières de la France envers ses citoyens.
Cela dit, cette annonce n'est pas une nouveauté. Depuis que Bertrand Fragonard, le président du Haut conseil à la famille a remis son rapport au Premier ministre, la piste de la réduction du montant des allocations familiales était à envisager sérieusement. Toutefois le seuil à partir duquel le gouvernement baissera le montant de ces aides pour certaines familles n'est pas encore défini.
Dernièrement, c'est la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, qui avait indiqué que cette piste était privilégiée par le gouvernement. La question qui se pose désormais est la suivante : comment faire en sorte que cette mesure ne grève pas la consommation des ménages, fussent-ils aisés ?