L'achat en ligne s'est démocratisé, c'est un fait avéré, puisque le chiffre d'affaires du e-commerce en 2015, en France, devrait dépasser les 50 milliards d'euros. En revanche l'achat de produits alimentaires, en particulier, frais, en est encore à ses balbutiements...
On comprend aisément que le consommateur hésite à acheter des produits frais sur Internet sans pouvoir les voir. Autant une vêtement ou un produit high-tech est identique à lui-même, quel que soit le vendeur, autant des fruits, des légumes, ou encore de la viande, sont autant de biens de consommation uniques, que l'on apprécie de pouvoir regarder, toucher, sentir, avant de les acheter. Mais si l'on hésite, de manière rationnelle, à acheter des produits frais à un commerçant situé à l'autre bout du pays qui nous est inconnu, l'équation est totalement différente pour un commerçant du quartier. Imaginez votre boucherie du coin, comme celle-ci, qui proposerait sur son site Internet la gamme classique des viandes à l'achat, que vous pourriez réserver et acheter d'un clic !
Cela passe en revanche par un travail de référencement local du site Internet, afin que les clients situés dans la zone de chalandise naturelle du commerçant aient des chances de le trouver dans les premières réponses de leur navigateur. Pour cela, une aide au passage du 2.0 est indispensable, car un artisan ou un commerçant traditionnel ne peut investir la toile et la vente en ligne sans un accompagnement. L'enjeu est capital : en pleine uberisation de l'économie, pour passer le cap, nombre d'activités commerciales traditionnelles vont devoir innover... Même les bouchers !