81 % des grands projets d’infrastructures lancés entre 2005 et 2009 et suivis par la Caisse nationale d’équipement pour le développement (CNED) ont connus un surcoût de 1050 milliards dinars (14 milliards $) soit 40% de plus que l’enveloppe budgétisé de 2625 milliards.
« Ces réévaluations ont concerné 36 projets sur les 44 inscrits pour le quinquennat écoulé (2005-2009). Ils ont porté le montant des autorisations de programmes de 2625 milliards de dinars initialement à 3655 milliards de dinars, soit une hausse de la réévaluation de 1050 milliards de dinars » a indiqué récemment Farouk Chiali, directeur général de la CNED qui intervient sur l’ensemble du processus grands travaux : évaluation technique, économique et sociale, conception, réalisation, suivi.
Pour éviter tout risque de « débordement », Farouk Chiali a expliqué que le conseil des ministres doit donner son autorisation pour tout surcout supérieur à 15% par rapport au budget initial.
Les surcoûts peuvent naitre soit de «dépenses supplémentaires utiles pour le perfectionnement du projet» ou d’une mauvaise conception initiale du projet. Des analystes indiquent aussi que des cas de surfacturations peuvent intervenir.
La CNED sous la tutelle du ministère des Finances intervient dans les domaines des infrastructures avec un portefeuille de 59 projets totalisant 4186 milliards de dinars (56 milliards $).
Ces 59 projets représentent 69% des engagements du programme national de grands travaux évalués à 6092 mds de dinars (81 milliards $).