Quand une partie de l’aide au développement ne quitte jamais… le pays donateur !

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Par Tugdual de Dieuleveult Modifié le 24 octobre 2013 à 13h31

Aider les autres, c'est bien, les aider dans une transparence et une efficacité totale, c'est mieux ! Le cabinet d'études britannique Development Initiatives vient de publier une enquête au travers de laquelle on apprend qu'une partie importante des fonds destinés à l'aide au developpement ne quitte pas le pays initiateur de cette aide.

Aider dans son pays

Si au premier abord l'idée que l'aide au développement reste dans le pays initiateur de cette aide, par conséquent un pays développé, est relativement surprenante, dans un second temps, on comprend pourquoi. En effet, le développement passe aussi par le rééchelonnement de la dette. Et elle sert également au soutien des étudiants étrangers ou encore à la prise en charge des réfugiés dans les pays développés.

36% de l'aide française reste à l'intérieur des frontières

Cela dit, cette situation manque de transparence. Et l'on est en droit de se demander pourquoi ces fonds atterrissement pas dans les caisses des Etats qui sont censés être aidés. En France, par exemple, 36,2% de l'aide ne quitte pas la pays. Et la France n'est pas la seule dans ce cas. La Belgique est dans la même situation (33,6% de l'aide reste dans le pays).
Ainsi, rapporte Youphil qui cite le rapport de Development Initiatives, 5 milliards de dollars n'ont ainsi jamais atterri dans les caisses de la République démocratique du Congo (RDC), et au Togo "la majeure partie de l'aide annoncée n'atteint jamais le pays". "Il y a un manque de compréhension sur ce qu'est l'aide", affirme le rapport. Il serait temps qu'on nous l'explique !

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Journaliste pour RMC.fr, Tugdual de Dieuleveult a demarré sa carrière à la télévision en réalisant un documentaire pour Canal+/Lundi Investigation (Dieuleveult : enquête sur un mystère). Il s'investit dans l'ONG Solidarité Internationale et part au Darfour en 2008 pour la Journée Mondiale de l'Eau. En 2010, il rejoint l'équipage de La Boudeuse en Amazonie et participe à l'élaboration de deux documentaires diffusés sur France 5. Il se spécialise ensuite sur le web et collabore avec plusieurs rédactions dont Europe 1, Atlantico, Oh My Food et RMC depuis 2012. Il a intégré Economie Matin dès sa création.

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