Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne annule l’autorisation du préfet des Ardennes pour la construction de l’A 304. Les mesures compensatoires environnementales n’ont pas été respectées.
C’est la fédération France Nature Environnement (FNE) qui a soumis à la justice ce dossier. Dans un communiqué du 12 février l’association revient sur cette « victoire (au) goût amer » : « Sous la pression de certains acteurs, le tracé retenu parcourt prioritairement des espaces naturels. Il détruit ainsi 200 hectares de zones humides, entraîne la dérivation définitive de dix cours d’eau et le bétonnage de dix-sept rivières, la rupture de continuités écologiques notamment dans la traversée du site Natura 2000 du massif ardennais et la destruction de nombreuses espèces végétales et animales protégées. Face à ces impacts conséquents sur l’eau et la biodiversité, il était attendu de la part de l’Etat qu’il compense les effets délétères de cette infrastructure. »
Le juge administratif a donné raison à FNE en décidant d’annuler l’autorisation du projet de prolongation de l’autoroute A34. Le magistrat a considéré que les mesures compensatoires environnementales n’avaient pas été appliquées.
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