1er avril : échangez vos vieux francs contre des Carambar, ce n’est pas une blague

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 1 avril 2015 à 6h49
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@shutter - © Economie Matin
526 MILLIONSLes Français détiennent encore l'équivalent de 526 millions d'euros en francs.

En ce 1er avril, c’est sans doute la blague la plus sympa du jour. Carambar, dont les blagues vaseuses imprimées à l’intérieur des emballages de confiserie ont traversé les années et les générations, lance une opération pour redonner le sourire à tous.

Et en particulier aux enfants hospitalisés. La blague à 1 franc est organisée pour le compte de l’association Le Rire Médecin dont l’objectif est d’organiser des visites de clowns professionnels dans les hôpitaux, afin d’égayer durant quelques minutes la journée d’un enfant.

1 franc = 1 Carambar

Carambar propose à qui le souhaite de venir échanger ses vieux francs contre une confiserie. Depuis ce mercredi 1er avril jusqu’au 3 mai, on pourra se rendre dans une boulangerie partenaire ou dans le camion aux couleurs de Carambar (qui sillonnera le territoire ce mois) et troquer ses anciennes pièces et billets en francs.

Les dons récoltés seront reversés (en euros) à l’association Le Rire Médecin, « première association de clowns professionnels à l'hôpital, dont la mission est de redonner le sourire aux enfants hospitalisés » comme l’explique le communiqué de la marque.

Des vieux francs toujours en circulation

Ceux qui ne pourront se rendre dans une boulangerie pourront toujours envoyer une photo au site web organisateur, ou poster sur Twitter une blague à 1 franc : une photo ou une vanne équivaut à un don d’un franc reversé à l’association. Une visite de deux clowns à un enfant coûte 15 euros.

Carambar joue ici la carte de la nostalgie : non seulement les blagues de la confiserie sont appréciés de tous pour leur aspect gentiment ringard, mais en plus la marque mise sur les vieux bas de laine en francs des gourmands français. Il y aurait ainsi 55 millions de billets en franc qui traîneraient sous les matelas ou dans des boîtes à chaussures. Rappelons que depuis le 18 février 2012, il n’est plus possible de les échanger. Alors pourquoi ne pas faire une bonne action ?

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.