Le bal des suppressions d’emplois dans le secteur de la tech américaine n’est toujours pas terminé. Après les annonces de 2022 concernant, entre autres, Amazon, Facebook et, surtout, Twitter, au tour de Microsoft de vouloir se séparer d’une partie de ses équipes. La rumeur n’a pas été confirmée par le géant de Redmond. Mais pour les experts, ce n’est pas une question de savoir « si » les licenciements auront lieu, mais « quand ».
Microsoft aussi prépare des licenciements massifs
Microsoft voudrait licencier 5% de ses effectifs
Selon les informations de Sky News, Microsoft aurait elle aussi dans ses cartons un plan de licenciement massifs. Il pourrait être confirmé dès le mois de janvier 2023 : Satya Nadella, à la tête du groupe, doit tenir une réunion avec les actionnaires le 24 janvier 2023. Et la même semaine sont attendus les résultats du groupe pour le dernier trimestre 2023, qui équivaut à son deuxième trimestre fiscal.
Sans confirmation, toutefois, il reste la question de l’ampleur du plan de licenciements. La rumeur parle de 5% des effectifs ce qui, pour Microsoft, représenterait 11.000 postes. Le groupe emploie en effet 220.000 personnes dans le monde. Impossible également de dire si l’ensemble des équipes sont concernées, ou si le plan sera ciblé sur certaines régions du globe.
Reste que pour au moins un analyste, selon Sky News, le groupe de Redmond pourrait même licencier plus de personnes qu’attendu.
Amazon conservera-t-elle la palme du plus gros plan de licenciements ?
En 2022, les annonces concernant les licenciements se sont multipliées. Twitter, en premier lieu, a supprimé plus de la moitié de ses équipes après la prise de contrôle d’Elon Musk. Mais Meta, maison-mère de Facebook, a créé la surprise en annonçant le plus gros plan social du secteur. Plus de 11.000 emplois dans le monde de détruits.
Une annonce surpassée par Amazon en janvier 2023. Le groupe, qui prévoyait de supprimer 10.000 emplois, va finalement en détruire 18.000 dans le monde. Un record qui pourrait être égalé voire dépassé par Microsoft, à cause du ralentissement de sa croissance. Le groupe a mis en garde dès octobre 2022. Et certains analystes s’attendent d’ailleurs a des résultats trimestriels très décevants.