Sommes-nous tous des managers ?

Que faut-il en penser ? Que ce soit à titre individuel, dans notre environnement personnel, en activité ou non, à tous les niveaux comme responsable ou comme chef d’entreprise ? Nous rencontrons au quotidien des situations récurrentes ou singulières qui nécessitent des réactions multiples à appréhender du mieux possible. Il est temps de repenser et d’anticiper notre façon d’entreprendre dans l’action

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Par Jacques Martineau Publié le 21 décembre 2023 à 5h00
manager, entreprise, analyse, décision
manager, entreprise, analyse, décision - © Economie Matin
54%54% des managers n'ont pas demandé à le devenir.

En tant que manager…

Nous sommes amenés à prendre des séries de décisions de tous ordres, comment réagissons-nous suivant la difficulté, le contexte et la qualité de nos interlocuteurs ? De la simple démarche administrative, à une problématique plus délicate ou réservée, notre attitude n’est pas la même ? Tout est très différent en fonction de notre position, de notre rôle, du sujet, des conditions d’action et des conséquences. Rien ne s’improvise qu’il s’agisse d’une négociation commerciale, d’une question technique ou économique et de la gestion de conflits.

Ne jamais oublier que l’information et la communication sont essentielles pour réussir. Cet outil fondamental, associé à une relation aux autres est le seul moyen d’écoute contribuant à la mobilisation de nos ressources humaines. En nous adressons à nos collaborateurs, en tête-à-tête ou en réunion, quelles attitudes doit-on adopter ? Nos réactions sont ressenties ; nos comportements sont observés. Ces derniers sont scrutés suivant l’importance du propos. Souvent, celles-là s’apparentent à de simples réflexes, acceptés la plupart du temps sans souci. En général, une intervention ne reste jamais sans conséquences. Nos réussites, nos dysfonctionnements et nos erreurs nous permettent d’acquérir de l’expérience et de comprendre le sens des responsabilités.

Pour repenser notre façon d’entreprendre

Ce message nous concerne tous, actif ou non, à titre individuel ou collectif, gérant ou salarié dans une PME, responsable ou cadre, public ou privé dans une entreprise ou organisation de taille moyenne ou dans un grand groupe. Les dirigeants, cadres supérieurs et fonctionnaires de haut niveau n’échappent pas à la règle. Ils doivent accepter de se remettre en cause, de revoir les données élémentaires du management, de trouver des aides à la pensée pour appréhender les difficultés et proposer des solutions.

Qu’importe notre place dans l’entreprise, notre niveau de responsabilité ou la nature de notre fonction. Il est urgent de prendre conscience de cet état de fait et de tenter d’y remédier de manière pratique, ponctuelle et locale en vous attachant à convaincre et à mobiliser autour d’idées simples et de valeurs partagées. C’est un balayant devant votre porte dans les espaces de liberté que vous possédez qu’il faut commencer.

Ne jamais oublier d’anticiper…

Face au progrès technologique et au changement permanent, politique, social et civilisationnel, la France résiste dans un environnement qui échappe à toute logique économique sereine. Face à ses nouvelles donne, c’est en termes de survie de l’entreprise que le problème se pose. C’est en termes de renaissance d’adaptation et d’anticipation qu’il faudra le résoudre en encourageant sans plus attendre une autre façon d’entreprendre car les chèques en la matière n’est pas une fatalité.

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Après un long parcours scientifique, en France et outre-Atlantique, Jacques Martineau occupe de multiples responsabilités opérationnelles au CEA/DAM. Il devient DRH dans un grand groupe informatique pendant 3 ans, avant de prendre ensuite la tête d'un organisme important de rapprochement recherche-entreprise en liaison avec le CNRS, le CEA et des grands groupes du secteur privé. Fondateur du Club Espace 21, il s'est intéressé aux problèmes de l'emploi avec différents entrepreneurs, industriels, syndicalistes et hommes politiques au plus haut niveau sur la libération de l'accès à l'activité pour tous. Il reçoit les insignes de chevalier de l'Ordre National du Mérite et pour l'ensemble de sa carrière, le ministère de la recherche le fera chevalier de la Légion d'Honneur.

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