N’ayez aucun doute. Quand on vous parle de “justice fiscale”, c’est évidemment un synonyme pour vous dire “augmentation” de VOS impôts, pas de ceux des autres.
Quand on vous dit « justice fiscale » c’est pour mieux vous augmenter VOS impôts, pas ceux des riches !
Dans ce pays, on est vite trèèèèès trèèèèès riche au sens des impôts.
La preuve par le barème des tranches de revenu imposable.
Quand vous gagnez entre 28 798€ à 82 341€ c’est 30 %.
Quand vous gagnez entre 82 342€ à 177 106€ c’est 41 %.
Quand vous gagnez plus de 177 106€ c’est 45 %.
82 342 euros c’est 6 861 euros par mois (auxquels il faut retrancher les 40 % d’impôts donc ce sera nettement moins en net de net), et si cela peut sembler beaucoup quand on est au SMIC, il n’y a rien de choquant dans un tel salaire. Rien. Au contraire. Si nous avions des millions de gens qui gagnaient une telle somme chaque mois, le France serait bien plus riche.
177 000 euros, c’est 14 750 euros avant 45 % d’impots… donc c’est nettement moins là aussi. Aujourd’hui ce serait 84 418 euros d’impots soit 93 000 euros nets d’impots et donc plus que seulement 7 750 euros nets de nets… et oui. Plus de quoi faire la bamboche tous les soirs avenue Montaigne. Les petits “riches” sont déjà largement ponctionnés au nom de la justice fiscale qui est une escroquerie monumentale.
Je ne suis pas milliardaire mes amis, loin de là et j’ai fait le choix de vivre dans un petit coin de Normandie, pas de privilégier ma carrière et mes revenus en baignant dans le panier de crabe parisien. Et je vais vous dire une chose qui me semble évidente. Les “pauvres” ou ceux qui se croient plus pauvres que les “millionnaires” n’ont pas plus de droit sur ces derniers que l’inverse.
Moralement, rien ne m’autorise ou ne justifie que je “prenne” 50 % ou même 62 % à un méchant riche de ce qu’il gagne sous prétexte que je considère qu’il gagne plus que moi, même si c’est beaucoup, même si c’est trop.
Il n’y a pas de justice fiscale passé un certain stade de taxation.
Il n’y a pas de justice fiscale, parce qu’il y a du vol légal.
Dans tout ce qu’a fait Macron, c’est-à-dire essentiellement des âneries économiques, il se trouve une chose et une mesure pertinente c’était la flat tax, “ou prélèvement forfaitaire unique (PFU)”, est l’une des mesures phares de la réforme de la fiscalité du capital promise par Emmanuel Macron lors de son élection en 2017. Mise en place dès le 1er janvier 2018, la « flat tax » instaure un taux unique de 30 % pour les revenus du capital.”
Ce taux forfaitaire de 30 % s’applique sur les revenus du capital et de l’épargne, hors immobilier. Ce qui inclut les intérêts, les dividendes, et les plus-values mobilières (actions boursières, gains cryptos, assurance-vie, etc.).
Ce taux de 30 % se décompose en deux parties : 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux.
En allégeant effectivement la taxation du capital cela favorise l’accumulation du capital… et dans une économie saine, pour financer les dettes et les investissements dans l’économie réelle, il faut de l’accumulation de capital qui précède investissement, emploi et croissance économique. Logique.
L’Etat par sa dépense publique, ses déficits et ses impôts détruit l’accumulation de capital et … la croissance de demain, le pire étant que tout en plus marche de plus en plus mal de l’école à l’hôpital en passant par la police qui n’arrive plus à assurer l’ordre.
Que dit l’Institut Montaigne ?
“Il est important de préciser que le chiffrage présenté n’intègre pas les effets dits de “second tour”, c’est-à-dire l’effet macroéconomique des réactions des agents à la mise en place de la mesure. En l’occurrence, les effets de second tour pourraient être importants et induire à moyen-terme des mécaniques fiscales de deux ordres difficilement estimables en l’état :
Une incidence défavorable sur l’investissement et l’innovation, et une diminution des fonds propres des entreprises. En effet, la suppression du taux à 30 % est susceptible d’entraîner une augmentation du coût du capital par baisse du rendement de l’épargne pour tous les contribuables imposés à un taux supérieur à 30 %. Or c’est précisément parmi les plus hauts revenus que se situe l’essentiel de l’investissement en capitaux propres, français en particulier.
Une réintroduction de l’exit tax “plein pot” pourrait venir tarir les entrées de capitaux et favoriser les investissements hors de l’économie française.”
La hausse des impôts ne servira strictement à rien.
Il est désormais temps de dire la réalité.
Il ne faut pas s’acharner à faire payer plus ceux qui travaillent en leur imposant en plus de prendre la retraite plus tard.
Non.
Il faut mettre au travail tous ceux qui ne font rien et cesser la solidarité dévoyée pour revenir au bon sens de la juste solidarité.
Dans ma petite ville normande, nous avons des HLM pleins de gens biens portants qui ne fichent rien, et un ESAT rempli d’handicapés mentaux qui eux, travaillent.
Ce pays marche sur la tête et c’est parce que nous marchons sur la tête que nous marchons sur la dette.
Il faut tout remettre en ordre avec un seul mot d’ordre, la justesse et le partage, non pas de l’argent des autres, mais des efforts à faire pour redresser le pays, et cela passe par le mise au travail de tous.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !