JO de Paris : des indemnisations pour les restaurateurs déficitaires

Les JO de Paris, un événement économique majeur

Les Jeux Olympiques de Paris apportent de nombreux défis au secteur de l'hôtellerie-restauration. Les professionnels du secteur, déjà confrontés à des hausses de coûts et à une fréquentation incertaine, voient l'événement comme une opportunité mitigée. En effet, la sécurité accrue et les restrictions de circulation compliquent la situation. La préfecture de police de Paris impose des QR codes pour accéder aux zones proches des sites de compétition. Cela peut décourager les clients potentiels et compliquer les livraisons.

De plus, les incitations au télétravail pour désengorger les transports publics réduisent encore la fréquentation possible des établissements. Les entreprises adoptent le télétravail dès le 1er juillet 2024, bien avant le début des Jeux le 26 juillet 2024. Cette situation ajoute de la pression sur un secteur déjà affecté par les hausses des prix de l'énergie et des matières premières. Sans oublier l'éternelle difficulté de recruter depuis la crise du Covid-19.

La mise en place de la commission d’indemnisation économique

Face à ces défis, une solution se dessine avec la création de la Commission d'indemnisation économique liée aux JO de Paris. Annoncée par Franck Delvau, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) Île-de-France, cette commission offre un espoir de compensation financière.

Les établissements qui prouveront une baisse significative de leur chiffre d'affaires pourront prétendre à une indemnisation, même s'ils restent ouverts. Une sorte de filet de sécurité au cas où l’événement ne serait pas aussi bon économiquement qu'espéré. Avec en filigrane des inquiétudes, l’incertitude politique actuelle en France et l’arrivée possible du RN au pouvoir quelques jours seulement avant le début des JO de Paris.