JO de Paris 2024 : GL Events, le grand gagnant

Un jackpot de 360 millions d'euros

Lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, GL Events, entreprise française spécialisée dans l'événementiel, a réussi un coup de maître. Avec un chiffre d'affaires de 360 millions d'euros directement lié à sa participation aux JO, l'entreprise a fourni des infrastructures majeures telles que des tribunes démontables, l'électrification des sites et l’aménagement de lieux emblématiques comme le château de Versailles, le site du stade de la tour Eiffel et de l'Arena Champs de Mars ou encore le pavillon House of America. Ces services ont été essentiels au bon déroulement de l’événement, plaçant GL Events au cœur de l'organisation. Son président, Olivier Ginon, a qualifié cette expérience de « terrain de jeu unique », et une occasion exceptionnelle dans la carrière d'une entreprise.

Pour mener à bien ces opérations d'envergure, GL Events a collaboré avec un vaste réseau de sous-traitants, dont 90 % étaient français. Plus de 4 500 personnes ont été mobilisées pour répondre aux exigences techniques des sites des épreuves sportives, prouvant ainsi la capacité de l’entreprise à gérer des projets internationaux aussi complexes que furent les JO de Paris 2024. La grande force de GL Events ? Ses infrastructures qui sont démontables et réutilisables et fabriquées en partie avec des matériaux durables. 

Une remontada depuis le Covid-19

Grâce aux Jeux de Paris 2024, GL Events a définitivement tourné la page difficile du Covid-19. L'entreprise française peut en effet se féliciter d'un chiffre d'affaires de 820,6 millions d'euros au premier semestre de 2024, soit un chiffre en hausse de 19 % par rapport à l'année 2023. Son bénéfice net quant à lui s'élève à 45 millions d'euros, soit de +11 % par rapport à l'année précédente, grâce au JO de Paris 2024. 

Cette réussite ouvre également la voie à de nouveaux projets pour l’entreprise. GL Events a en effet déjà les yeux tournés vers les Jeux Olympiques de Los Angeles 2028, l’entreprise espérant ainsi réitérer le succès de ses infrastructures temporaires. En parallèle, la société milite pour maintenir le Grand Palais Éphémère, structure temporaire installée à Paris, au-delà des JO, malgré l’opposition de certaines associations locales.