Marché de l’art contemporain : Faut-il investir ?

Le marché de l’art contemporain est connu pour l’évolution rapide et radicale de ses prix. C’est ainsi qu’en 2017, Untitled (Skull) de Jean-Michel Basquiat a été vendue pour la somme de 110,5 millions de dollars alors qu’elle avait été acquise en 1982 pour 19 000 dollars.

Cropped Favicon Economi Matin.jpg
Par Artransfer Publié le 20 novembre 2023 à 5h30
art, marché, revente, oeuvre, investissement
art, marché, revente, oeuvre, investissement - © Economie Matin
18%18% de hausse annuelle de la valeur des œuvres sur Artransfer

Ces évolutions ne manquent pas de gagner la presse généraliste, faisant ainsi monter l’intérêt pour ce marché comme domaine d’investissement. Toutefois, le récent déclin des NFTs sur le marché témoigne des risques d’engager de telles sommes sur un marché au fort potentiel spéculatif.

Cote et tendances

Le marché de l’art n’échappe pas aux règles de la tendance ; c’est par leur compréhension que se dessinent les profils d’artistes sur lesquels potentiellement investir. Elles concernent tout ce qui a trait à l’œuvre ou à son histoire : période de création, cote de l’artiste, médium, ... Par exemple, nous observons depuis 2019 une remise en valeur du travail des artistes femmes dont les cotes montent, de fait, assez rapidement sur le marché. A l’inverse, au milieu des années 2010, on remarquait une perte d’intérêt pour la peinture contemporaine qui, aujourd’hui, commence à regagner le cœur des collectionneurs.

Ainsi, il faut mentionner que l’investissement en art est une affaire de patience. Artransfer, première plateforme de revente d’œuvres d’art contemporain uniquement entre particuliers, remarque une croissance moyenne des prix des œuvres de son catalogue de 18% par an. Si ce taux semble très positif, il convient de rappeler que cette valeur moyenne concerne des œuvres aux prix très différents et dont les évolutions peuvent être inégales. A titre d’exemple, la croissance la plus forte du catalogue est de 190% par an alors qu’une autre œuvre sur le site enregistre une perte de valeur de -7% par an. Cela reflète une problématique centrale à l’investissement en art contemporain : il s’agit d’un secteur où règne la spéculation et qui demande les conseils d’experts.

Une affaire de patience

Une autre problématique, particulièrement vraie dans le secteur contemporain, est liée à la temporalité de la revente. Nombreux sont les galeristes d’accord à ce propos : revendre une œuvre trop tôt est néfaste tant pour le revendeur que pour l’artiste, dont un invendu risque de diminuer drastiquement la cote. Cette cote est d’autant plus importante qu’elle est publique et accessible à tous grâce à la publication des résultats de ventes aux enchères sur des plateformes telles qu’Artprice. Les rapports annuels sur le marché de l’art publiés par Artprice ou Art Basel x UBS sont également de bons moyens de constater que le marché, s’il fluctue très rapidement, demande tout de même de la patience avant de pouvoir faire un profit significatif.

Cette patience est par ailleurs récompensée par un régime d’imposition particulier, propre à la revente de bien précieux. En effet, conformément aux articles 150 VI et 150 VM du Code Général des Impôts ; la revente d’objets d’art par un particulier résidant en France est soumise à une taxe sur la plus-value. Il en existe deux modèles : une taxation forfaitaire de 6.5% portant sur le prix de vente, ou un régime des plus-values de 36.2% sur la plus-value. Ce deuxième régime possède la particularité d’être dégressif, à hauteur de 5% par an au-delà de la deuxième année de possession. Il est ainsi exonéré dès lors que l’œuvre est dans une collection depuis 22 ans.

Ainsi, l’investissement en art contemporain semble être intéressant par les mouvements constants du marché et les possibilités de forts gains. Toutefois, ces fluctuations peuvent entraîner une chute importante de valeur et il est nécessaire d’être bien conseillé par des experts afin de faire un réel profit. De surcroît, il est très rare de réaliser des gains importants sans engager une somme tout aussi importante. De fait, malgré son attractivité, il est important de rappeler que l’achat d’art contemporain est avant tout une histoire de passionné, et qu’investir n’est pas une affaire sans risque. Il vaut donc mieux se fier à son œil et son goût qu’aux bons signaux du marché : après tout, l'œuvre sera accrochée chez vous en attendant sa revente ! Et pour vous aider à trouver le bon achat, vous pouvez vous rendre sur des plateformes telles qu’Artransfer dont le réservoir d'œuvres varie tant dans les styles que dans les prix. Toutes les pièces sont modérées par des professionnels du marché qui sont à votre disposition pour vous conseiller au mieux sur vos achats, notamment dans le cadre de leur service de recherche sur-mesure. Grâce à cela, il vous sera possible de réconcilier la valeur spéculative d’une œuvre à sa valeur esthétique !

Pierre H. Way pour Artransfer

Une réaction ? Laissez un commentaire

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.

Cropped Favicon Economi Matin.jpg

Première plateforme de revente d’œuvres d’art contemporain entre particuliers, Artransfer facilite les transactions en proposant un cadre simple, sécurisé et confidentiel. Fondé par des professionnels du marché de l’art, Artransfer offre également un service personnalisé de recherche d’œuvres d’art ainsi que tout un écosystème pour faciliter la gestion de la collection. Rendre le pouvoir à l’amateur d’art, telle est la mission d’Artransfer et de Magda Danysz, Laurent Hassid, Haude Le Roux et Constance Remy, ses co-fondateurs

Aucun commentaire à «Marché de l’art contemporain : Faut-il investir ?»

Laisser un commentaire

* Champs requis