84% des salariés utilisant l’intelligence artificielle dans le cadre de leur travail s’accordent pour dire que ces outils leur ont permis de dégager du temps libre, apprend-on d’une étude de Boston Consulting Group.
L’intelligence artificielle a économisé du temps à 8 salariés sur 10
Par
Modifié le 4 juillet 2024 à 10h43
58%58% des salariés utilisant l'intelligence artificielle estiment qu'elle leur permet d'économise au moins 5 heures par semaine.
Adoption de l’intelligence artificielle : l’hémisphère sud mène la danse
L’intelligence artificielle générative permet de réaliser les tâches liées au travail plus vite : 84% des salariés qui l’utilisent sont d’accord avec cette affirmation. Et ils sont 81% à estimer que grâce à cet outil, ils ont plus de temps pour des activités plus stratégiques. Et autant estiment même que cet outil leur permet de rendre un travail plus qualitatif. Ces chiffres sont révélés par le cabinet Boston Consulting Group dans sa dernière étude sur le sujet, intitulée « AI at Work: Friend and Foe ».
Fait intéressant, c’est dans l’hémisphère sud que l’intelligence artificielle rencontre une adoption plus massive et un usage plus important. Par exemple, 37% des salariés habitant dans l’hémisphère nord estiment que l’intelligence artificielle générative leur a permis de rendre un travail plus qualitatif, contre 25% des salariés dans l’hémisphère nord. Concernant le fait d’arriver à faire plus dans une journée, 46% des habitants de l’hémisphère sud déclarent que c’est le cas pour eux, contre 39% des habitants de l’hémisphère nord. Les habitants du sud sont également plus nombreux à dire que l’IA leur permet de réaliser davantage de tâches (46%, contre 39% dans le nord) ainsi que des tâches nouvelles (44%, contre 37%).
Intelligence artificielle : plus on l’utilise, plus on pense qu’elle détruira l’emploi
Globalement, 79% des salariés (contre 75% en 2023) estiment que l’intelligence artificielle générative transformera en profondeur leur emploi, et 42% (contre 36% en 2023) pensent que leur emploi pourrait ne pas exister du tout d’ici la prochaine décennie. Les utilisateurs réguliers de l’intelligence artificielle sont d’ailleurs plus nombreux (49%) que les non-utilisateurs (24%) à estimer que les jours sont comptés pour leur emploi.
Dans le cadre de cette étude, Boston Consulting Group a également interrogé les managers sur ce qui leur semble poser problème en matière d’intelligence artificielle aujourd’hui. Le faible taux de familiarité avec l’intelligence artificielle parmi les salariés « non-tech » est identifié comme étant le principal problème, suivi de doutes sur la manière de l’utiliser et, enfin, le coût lié à l’adoption d’outils d’intelligence artificielle.