Le 13 avril 2023 a débuté en France la période déclarative des revenus 2022. Plusieurs changements sont prévus, et notamment une hausse des seuils sur fond d’inflation. Pour autant, les Français ne cessent de se plaindre : ils payent trop d’impôts.
Impôts : votre argent n’est pas gaspillé assure Bercy
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Modifié le 14 avril 2023 à 9h29
10777 EUROSLe seuil d'imposition en 2022 est de 10.777 euros.
Bercy va donc lancer une campagne pour les convaincre que non… ou plutôt les convaincre que l'argent de leurs impôts est dépensé à bon escient.
« En avoir pour mes impôts » : la nouvelle campagne du gouvernement
Jeudi 13 avril 2023, en même temps que l’ouverture de la période déclarative, Gabriel Attal a annoncé son nouveau combat. Le ministre des Comptes Publics a dévoilé « En avoir pour mes impôts », une opération « transparence ». Objectif : expliquer aux Français comment leurs impôts sont dépensés, et pourquoi.
Sur un site Internet dédié, « les Français pourront voir très facilement et concrètement combien coûtent une année de lycée, une prise de sang, un kilomètre de route ou une gare TER », a expliqué le ministre. Ainsi que l’ensemble des actions publiques auxquelles « ils n’auraient peut-être pas pensé ».
Une nouvelle « consultation »… qui sera probablement enterrée
Deuxième étape de cette campagne de transparence, une consultation. « Pour que chaque contribuable puisse dire directement comment ils pensent que leurs impôts doivent être dépensés », explique une nouvelle fois le ministre en conférence de presse. Certains se souviennent déjà des précédentes : celle à la suite du mouvement des Gilets Jaunes, mais aussi les Convention Citoyenne sur le Climat ou encore la fin de vie.
Or, le risque est que comme pour les précédentes, les réponses et décisions soient tout simplement écartées par l’exécutif. Il suffit de voir, sur la fin de vie, le résultat de la consultation : malgré un avis favorable d’une large majorité des citoyens, la question a été écartée par l’exécutif.
De quoi potentiellement rendre toute l’opération inutile. Car, comme l’explique Gabriel Attal, « au fond s'est installé chez beaucoup de Français le sentiment qu'ils n'en ont pas toujours pour leur argent ».