L’intersyndicale appelle à la mobilisation le vendredi 13 octobre 2023. Une grève pour demander des augmentations de salaire avant la grande conférence sur le sujet prévue la semaine prochaine. Pour les usagers, une journée de galère en perspective.
Grève : quelles perturbations le 13 octobre ?
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Modifié le 11 octobre 2023 à 15h09
40%À l'occasion de la grève pour les salaires, 40% des vols sont annulés à Orly.
Le secteur aérien largement impacté par la grève
L'aéroport Paris-Orly va voir rouge ce vendredi. Suite à un appel à la grève, 40% des vols programmés sont annulés. Mais ce n'est pas tout. Les aéroports de Marseille-Provence et de Beauvais réduisent également leur activité de 20% et 15% respectivement. Le ciel français va connaître une agitation particulière, les contrôleurs aériens seront nombreux à débrayer à l'appel des syndicats. Malgré ces annulations, des retards sont également à prévoir. Ainsi, la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) incite à reporter les voyages. Vérifiez l'état de votre vol avant de vous déplacer dans les aéroports français.
De son côté, la SNCF n'est pas en reste. Trois syndicats majeurs rejoignent le mouvement. Du côté de la RATP, la grève vise à dénoncer l'ouverture à la concurrence. Enfin, l'Union fédérale Route du syndicat FGTE-CFDT exhorte les transporteurs à manifester leur soutien. Pour le moment, les prévisions de trafic restent inconnues, mais attendez-vous à une journée de galère le 13 octobre.
Les enseignants et les médecins également mobilisés
Le secteur éducatif va aussi largement participer à cette grève. L'intersyndicale appelle les enseignants à débrayer et à manifester partout en France. Dans les écoles primaires et maternelles, les enseignants vont informer les parents de leur intention de faire grève vendredi. Au primaire, dans les collèges, les lycées ou dans l'enseignement supérieur, bon nombre d'heures de cours ne seront pas assurées.
Enfin, les médecins généralistes débrayent également. Mais attention, la contestation pourrait se poursuivre après la grève. Insatisfaits de la revalorisation de 1,50 euro de la consultation, ils réclament toujours des tarifs compris entre 30 et 50 euros pour une consultation de base.