Le géant américain Google est une nouvelle fois dans l’œil de l’autorité de la concurrence française. Elle vient d’infliger une amende de 250 millions d’euros en ce qui concerne les droits voisins.
Droits voisins et concurrence : 250 millions d’euros d’amende pour Google
L’autorité de la concurrence inflige une amende salée à Google
Google de nouveau épinglé par l’Autorité de la Concurrence. Le géant américain, connu pour dominer le monde digital, vient d’être condamné à une nouvelle amende. Mais cette fois, le montant est particulièrement salé : 250 millions d'euros. Pourquoi cette somme astronomique ? Selon l’autorité de la concurrence, Google a joué un peu trop cavalier avec les droits voisins des éditeurs de presse. Dans le détail, ces droits permettent aux médias de toucher une rémunération lorsque leurs contenus sont réutilisés en ligne. En gros, Google n'aurait pas été un bon joueur en matière de négociation avec les éditeurs.
L'Autorité de la concurrence ne l'a pas pris à la légère. Elle accuse Google de ne pas avoir été transparent et de ne pas avoir fourni toutes les infos nécessaires pour des négociations équitables. Le géant américain aurait sciemment caché certaines règles. Et pour enfoncer le clou, Google aurait utilisé le contenu des éditeurs pour entraîner son IA, Bard, sans même les prévenir.
Le contexte européen des droits voisins
Cette histoire ne sort pas de nulle part. Elle s'inscrit dans un cadre européen qui, depuis 2019, essaie de mettre de l'ordre dans la manière dont les plateformes numériques, comme Google, utilisent le contenu des médias. Les droits voisins ont été conçus pour assurer que les journaux, magazines et agences de presse soient justement rémunérés. Mais, manifestement, mettre cela en pratique reste toujours complexe.
La route a été longue et sinueuse. Déjà en 2021, l'entreprise avait reçu une amende de 500 millions d'euros pour des raisons similaires. On aurait pu penser que cela aurait servi de leçon. Mais apparemment, cette dernière n’était pas suffisante. Conséquence, le géant américain doit repasser à la caisse.