L’univers des collectionneurs de voitures de luxe a été marqué par un événement retentissant lundi 13 novembre 2023 à New York : une Ferrari 250 GTO de 1962 a été adjugée pour une somme astronomique faisant de ce bolide le deuxième véhicule le plus onéreux jamais vendu aux enchères.
INSOLITE : 48 millions d’euros pour une Ferrari, mais pas n’importe laquelle !
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Modifié le 14 novembre 2023 à 15h56
48 millions d'eurosLa Ferrari 250 GTO a été vendue pour près de 48 millions d'euros lors d'une vente aux enchères à New York.
Ferrari 250 GTO : une vente aux enchères historique
La salle des ventes Sotheby's, propriété du milliardaire franco-israélien Patrick Drahi, a été le théâtre d'un moment que les passionnés d'automobile n'oublieront pas de sitôt. La Ferrari 250 GTO, châssis numéroté 3765, avec son moteur de quatre litres développant 390 chevaux, a été le joyau de la soirée. Véritable icône de la Scuderia Ferrari, cette voiture de sport de légende avait brillé par ses performances remarquables, notamment sa seconde place dans la course d'endurance de 1000 km au Nürburgring et sa participation aux célèbres 24 heures du Mans. Restée pendant 38 ans la propriété d'un collectionneur américain de l'Ohio, elle a été vendue près de 48 millions d'euros. C'est loin du record détenu par la vente de la Mercedes-Benz 300 SLR Uhlenhaut à 135 millions d'euros en 2022, mais cela fait tout de même de la Ferrari 250 GTO la deuxième voiture vendue aux enchères la plus chère au monde.
La légende de ce véhicule ne se résume pas à ses exploits sportifs. Après avoir été exportée aux États-Unis dans les années 1960, la Ferrari 250 GTO a connu plusieurs vies, étant restaurée et modifiée par ses différents propriétaires américains. Cette trajectoire unique contribue au mythe et au prestige qui entourent désormais ce modèle, souvent comparé à une œuvre d'art intemporelle.
Le marché de l'art et du luxe se porte à merveille
Pour la salle des ventes Sotheby's, la Ferrari 250 GTO n'est autre que le « Saint Graal du panthéon des voitures de sport ». Pour le milliardaire franco-israélien Patrick Drahi, propriétaire de la salle des ventes, le secteur du luxe et de l'art est en pleine effervescence. L'Asie, et en particulier la Chine, continuent de jouer un rôle moteur pour ce marché qui ne montre « aucun signe » de ralentissement.
Les autres pièces mises en vente dans le secteur de l'art en témoignent avec notamment la vente de Peupliers au bord de l'Epte, Temps couvert de Cézanne ou encore Le Moulin de Limetz de Monet, qui ont atteint des sommes considérables.