Dans l’ère numérique où les réseaux sociaux façonnent nos interactions, la gestion des relations passées devient un sujet complexe. Une récente étude de l’IFOP pour Lemon.fr et FLASHS révèle des différences notables entre hommes et femmes dans la manière de gérer les ex-partenaires en ligne.
Vous aussi, vous cherchez votre ex sur les réseaux sociaux ?
Rester amis ou couper les ponts ?
Selon l'étude de l'IFOP, 59% des femmes croient à la possibilité de rester amis avec un ex, contre 70% chez les hommes. Cependant, dans la pratique, seulement 33% des femmes maintiennent le contact, contre 46% des hommes. Cette divergence souligne une approche différente de la séparation : les femmes semblent plus enclines à une rupture nette, tandis que les hommes gardent plus souvent des liens, même superficiels.
La présence en ligne d'un ex-partenaire est également une source de malaise, surtout pour les femmes. 81% d'entre elles se sentiraient gênées si leur partenaire actuel interagissait avec son ex sur les réseaux sociaux, un sentiment partagé par 69% des hommes. La conservation de photos de l'ex sur les réseaux sociaux est aussi un sujet sensible, dénoncé par 83% des femmes et 76% des hommes.
Jeux de jalousie et espionnage sur les ex
L'étude révèle que les hommes sont plus enclins à espionner leur ex sur les réseaux sociaux. 53% admettent surveiller les nouvelles relations de leur ex, contre 38% chez les femmes. De plus, 39% des hommes ont créé un faux compte pour espionner leur ex, une pratique moins courante chez les femmes (22%).
Les réseaux sociaux deviennent aussi une arène pour les jeux de jalousie post-rupture. 62% des hommes postent des stories heureuses pour potentiellement rendre leur ex jalouse, une stratégie adoptée par moins de la moitié des femmes (47%). Les photos suggérant une nouvelle intimité sont également utilisées différemment : 52% des hommes contre 34% des femmes y recourent.
Lignes rouges et réputation en ligne
La vengeance en ligne prend une tournure plus sombre avec 40% des hommes admettant avoir dénigré leur ex sur les réseaux pour nuire à leur réputation, contre seulement 14% des femmes. La diffusion de photos intimes de l'ex est une autre forme de vengeance, pratiquée par 38% des hommes et 14% des femmes. Ces comportements soulignent les risques et les conséquences potentiellement graves des interactions en ligne post-rupture.