Énergies renouvelables en France : une illusion non maîtrisée bien entretenue ?

Les conclusions périodiques du GIEC sont catastrophiques à propos Le réchauffement climatique. La priorité imposée est justifiée par une progression de la température à 1,5 °C, sur un siècle et demi. Les principaux risques évoqués, au-delà de la pollution, l’eau, la santé et la disparition d’espèces. Jugées responsables, : les émissions importantes de CO2 dans l’atmosphère.

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Par Jacques Martineau Publié le 13 mars 2023 à 5h47
énergie Renouvelable éolien Photovoltaïque Nucléaire
Énergies renouvelables en France : une illusion non maîtrisée bien entretenue ? - © Economie Matin
6,3%L'éolien représente 6,3% de la production d'électricité en France.

Consommation mondiale d’énergie et émissions de CO2

La production mondiale totale d’énergie commercialisée se répartit entre 30% de pétrole, 26,9% de charbon, 24,4% de gaz naturel, 4,3% de nucléaire, 6,8% d’hydraulique et enfin 6,7% d’énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, géothermie, biocarburants, etc.). Au-delà des consommations en énergie, indispensables à la vie sur la planète, la production d’électricité est fondamentale. L’énergie électrique consommée correspondait à 19,7%.

Toute production ou consommation d’énergie sont émettrices de CO2. La Chine (32,9%), les États-Unis (12,6%), l’Inde (7%), la Russie (5,1%) et le Japon (2,9%) sont les plus gros contributeurs avec plus de 60% des émissions mondiales. En Europe, c’est l’Allemagne qui tient le « haut du pavé » (1,8%), tandis que la France se situe légèrement en dessous de 1% ; 1%.

Une priorité : la production d’énergies décarbonées

Elle croît principalement dans les pays émergents. Pour pallier les insuffisances non carbonées, les énergies renouvelables prennent le pas. Elles se veulent être la solution pour réduire la teneur en CO2 dans l’atmosphère. L’Union européenne veut jouer son rôle à l’échelle d’une Europe sans frontières. Éoliennes, solaires, gaz (!), biomasse, bois, etc… sont à l’honneur. Le nucléaire retrouve une place temporaire (jusqu’en 2060) dans le concert des énergies vertes ! Greta Thunberg l’a confirmé ! L’énergie hydraulique en fait déjà partie depuis des siècles mais l’écologie se l’attribue comme une nouvelle initiative.

Et la France dans tout ça a les moyens de relever le défi

Dans ce « magna » de chiffres et d’origines de production d’électricité, la France a le mérite et la chance d’avoir développé un parc nucléaire important. A ce jour, près de 75% de l’énergie électrique provient du nucléaire, ajustable et maîtrisable. L’importance du parc nucléaire mondial montre que le risque d’accident est très réduit. Tchernobyl et Fukushima (raz de marée à l’origine). Le traitement des déchets peut trouver une issue favorable. L’hydraulique tient une place sérieuse avec plus de 12% (tout aussi maîtrisable). Son extension est possible sauf contraintes de l’UE pour les modalités de financement. Entre 3 et 4% sont d’origine carbonée (charbon, pétrole et gaz).

Les autres modes de production d’énergie électrique renouvelables sont plafonnés à un peu moins d’une dizaine de pour cent (éolienne, solaire, biomasse, etc…). Pour les principales, elles sont aléatoires et non maîtrisables, pour un coup de production élevé avec l’installation sur 20 ans de 27 parcs éoliens en mer et l’implantation de plus de 20.000 éoliennes terrestres, sans parler des dizaines de milliers d’hectares à trouver, le pari est coûteux à hauteur de plusieurs centaines de milliards. Ne parlons pas des champs de panneaux solaires et des conséquences de leur implantation. Ces deux derniers moyens de production d’énergie sont aléatoires et fonction de deux facteur non maîtrisables le vent et le soleil. Dans l’un et l’autre cas, les statistiques montrent que le rendement ne dépasse pas 25% de l’énergie nominale des installations.

Conclusion à méditer (1)

Comprendre que la France et la plupart des pays occidentaux ont préféré faire de « l‘écologie politique » plutôt que d’imaginer et de construire « une politique de l’écologie ». Le pouvoir des « uns », le profit de « certains » et les coûts des « mauvais choix » pour les « autres » demeurent les motivations et les conséquences réelles de ce dérapage « non remboursable » !

  1. Il existe de nombreux ouvrages qui abordent, traitent et développent ces sujets. Vouloir tous les citer serait trop présomptueux. Mais sur ce sujet à partir de données concrètes vérifiées, Christian Gerondeau, dans son dernier livre « Le Climat par les chiffres » (E. L’artilleur, 2023), fait la démonstration de cette « voie sans issue ».

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Après un long parcours scientifique, en France et outre-Atlantique, Jacques Martineau occupe de multiples responsabilités opérationnelles au CEA/DAM. Il devient DRH dans un grand groupe informatique pendant 3 ans, avant de prendre ensuite la tête d'un organisme important de rapprochement recherche-entreprise en liaison avec le CNRS, le CEA et des grands groupes du secteur privé. Fondateur du Club Espace 21, il s'est intéressé aux problèmes de l'emploi avec différents entrepreneurs, industriels, syndicalistes et hommes politiques au plus haut niveau sur la libération de l'accès à l'activité pour tous. Il reçoit les insignes de chevalier de l'Ordre National du Mérite et pour l'ensemble de sa carrière, le ministère de la recherche le fera chevalier de la Légion d'Honneur.

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