Gaz : le prix baisse encore en mars 2024

Gaz : une tendance à la baisse confirmée pour mars 2024

Le marché semble donner raison, du moins pour le moment, au ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, et à Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Selon le communiqué de l'organisme précité, qui vient de publier le prix repère du gaz pour le prochain mois, les consommateurs verront bien leur facture s'alléger en mars 2024. « Les prix (de gros) de marché atteignent aujourd'hui des niveaux particulièrement bas », explique la CRE.

Concrètement, pour les abonnés résidentiels qui ont opté pour un contrat type cuisson/eau chaude et chauffage, cela signifie qu'ils paieront 4,66 euros de moins par mégawattheure (MWh) pour la part variable hors taxes du prix du gaz entre le mois de février et mars 2024. Cette baisse représente une diminution totale de 17,29 euros du MWh depuis décembre 2023.  Autrement dit, cette nouvelle baisse de la part HT devrait permettre de compenser l'augmentation de la Taxe Intérieure sur la Consommation du Gaz naturel (TICGN) pour les distributeurs de janvier 2024 : la part variable TTC diminuera ainsi de 5,59 euros du MWh en mars 2024 (-11,14 euros du MWh depuis décembre 2023).

Le prix repère du gaz remplace le TRGV depuis juin 2023

Avec la disparition des tarifs réglementés de vente de gaz (TRVG) le 30 juin 2023, le prix repère publié par la CRE est devenu un indicateur mensuel essentiel pour les consommateurs abonnés au gaz. Ce prix repère comprend un prix d'abonnement et un prix du kilowattheure. Il sert de référence pour comparer les offres de fourniture de gaz sur le marché. La CRE encourage d'ailleurs vivement les ménages français à utiliser le comparateur d'offres du Médiateur national de l'énergie pour trouver l'offre la plus adaptée à leurs besoins.

La tendance à la baisse du prix repère du gaz naturel est une indication positive pour les consommateurs français. Cette évolution, qui reflète les coûts sur les marchés de gros ainsi que d'autres facteurs tels que les coûts d'acheminement et la rémunération des fournisseurs, devrait ainsi se traduire par une accalmie sur les factures de gaz des ménages français pour les mois à venir.