Face à la hausse des prix de l’énergie, le conseil régional d’Île-de-France prévoit de proposer un chèque de 250 euros aux ménages à faible revenu. Cette mesure, qui couvre les dépenses de gaz, d’électricité et d’essence, pourrait concerner jusqu’à 160.000 foyers dans la région.
Energie : une aide de l’Île-de-France pour payer vos factures !
Coup de pouce Energie : les modalités de l'aide en question
L'initiative "coup de pouce Énergie" du conseil régional d'Île-de-France est un programme destiné à apporter un soutien aux ménages en difficulté. Sur la base de leurs revenus, ils peuvent bénéficier d'une aide unique de 250 euros. Un simulateur sera disponible en ligne à partir du 1er juillet pour permettre aux résidents de vérifier leur éligibilité. Pour bénéficier de cette aide, une inscription en ligne sera nécessaire. L'éligibilité sera déterminée uniquement sur la base des revenus du ménage.
La mesure est destinée à venir en aide aux ménages dits "vulnérables". Ceux dont les revenus sont inférieurs ou égaux à 60% du revenu fiscal régional médian. Ainsi, pour être éligibles, les personnes seules doivent avoir un revenu net imposable égal ou inférieur à 14.802 euros. Tandis que les couples avec trois enfants doivent avoir un revenu net imposable annuel maximum de 35.525 euros.
Une aide financée grâce à des crédits européens inutilisés
La nécessité de cette aide est due à l'augmentation constante des factures énergétiques. Et cela en dépit des mesures de soutien déjà en place. L'aide a pu être instaurée grâce à une réserve de 45 millions d'euros provenant de fonds européens qui n'ont pas été utilisés pendant la pandémie. La présidente de la région, Valérie Pécresse, a souligné l'importance d'utiliser ces fonds avant la fin de l'année, sous peine de les voir annulés.
Cette mesure fait également écho à un nouveau règlement européen, adopté en février, encourageant les États à utiliser des fonds dans le cadre du plan REPowerEU, qui vise à réduire la dépendance aux importations de combustibles russes. Cependant, cette nouvelle mesure a suscité des interrogations parmi l'opposition régionale. Affaire à suivre.