Le Parlement européen ainsi que le l’Office de lutte antifraude (OLAF) affirme que le neveu de Michèle Alliot-Marie aurait occupé un emploi fictif entre 2014 et 2019. L’institution réclame 600.000 à l’ancienne euro-députée.
Emploi fictif : la bataille juridique commence pour Michèle Alliot-Marie
Michèle Alliot-Marie accusée d'emploi fictif par le Parlement européen
Le Parlement européen ne laisse aucun doute quant à l'emploi fictif présumé. Cette situation a suscité une vive réaction au sein de la classe politique tant française qu'européenne. Il semblerait que les personnalités politiques françaises aient un petit penchant pour être impliquées dans des affaires d'emplois fictifs... Bien que les détails complets de cette affaire restent à éclaircir, il est indéniable qu'elle renforcera le mécontentement de nos concitoyens quant à la probité de nos élus.
Le Parlement européen a révélé que le neveu de Michèle Alliot-Marie, Florimond Olive, aurait occupé un emploi fictif en tant qu'assistant parlementaire entre 2014 et 2019. Florimond Olive, interrogé par nos confrères de Le Monde, a manifesté sa stupéfaction en déclarant : « J'attends de comprendre les motifs qui ont conduit à cette action. Cependant, je tiens à souligner que j'ai effectivement exercé mes fonctions d'assistant parlementaire ».
La bataille juridique commence
Les preuves présentées par le Parlement européen concordent avec les conclusions du rapport de l'Office de lutte antifraude (OLAF), comprenant des registres horaires, des témoignages et des documents financiers. Pour les deux institutions, il s’agit d’un emploi fictif. Si les allégations contre elle s'avèrent exactes, elle devra rembourser les 600.000 euros réclamés par le Parlement européen. En outre, l'ancienne euro-députée pourrait être confrontée à des poursuites judiciaires pour abus de confiance et détournement de fonds publics.
Dans une déclaration publique, Michèle Alliot-Marie a exprimé son incompréhension face à ces accusations. Elle nie catégoriquement toutes les allégations portées contre elle et compte contester la décision du Parlement européen en déposant un recours devant la Cour de justice de l'Union européenne. La bataille juridique ne fait que commencer pour l’ancienne euro-députée Michèle Alliot-Marie, mais son intégrité, elle, est déjà entachée.