Après l’envolée des prix de l’électricité et la renationalisation d’EDF, le gouvernement veut agir. Il prépare deux projets de loi pour faire baisser les prix. Mais surtout, il veut sortir du cadre européen néfaste pour le consommateur.
Électricité : deux lois pour faire baisser les prix dans les cartons
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Publié le 27 septembre 2023 à 12h30
400 TWhL'objectif reste de produire 400 TWh d'électricité par an.
La solution française pour l'électricité à bas coût
Chaque année apporte son lot de surprises, mais une constante semble s'imposer : l'augmentation des prix énergétiques. Que ce soit à la pompe ou lorsque l'on allume la lumière, la facture grimpe. Ainsi, les ménages voient les factures augmenter. Pourtant, une lueur d'espoir pour le porte-monnaie apparaît à l'horizon. En effet, Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, annonce deux projets de lois pour faire baisser les prix de l'électricité. Les deux textes verront le jour avant 2024. D'une part, le premier vise à ajuster la gouvernance pour préserver la sécurité nucléaire. D'autre part, le second se focalise sur la maîtrise des tarifs électriques, mais aussi sur l'énergie et le climat.
Les tarifs français, actuellement alignés sur ceux de l'Europe, ne reflètent pas vraiment le coût de production national. Une anomalie pour bon nombre de consommateurs. Ainsi, la ministre milite pour un système pérenne permettant à la France de proposer des tarifs compétitifs. Mais attention, il ne s'agit pas seulement de régulation, mais aussi de vision pour l'avenir.
Un futur énergétique brillant et diversifié
La France ne veut pas seulement des prix bas, elle envisage également un mix énergétique plus vert. Ainsi, l'un des textes prévoit de doubler la production photovoltaïque et biogaz, mais aussi de maintenir le rythme actuel de développement éolien terrestre. Sans oublier l'accélération de l'implantation d'éoliennes marines. Quelques-unes sont en projet sur la table.
Côté nucléaire, l'objectif reste de relancer la production avec EDF. Toutefois, la prudence est de mise, notamment concernant les énergies renouvelables. À cet égard, un grand débat s'ouvrira en novembre, axé sur les principales façades maritimes françaises.