Planifier une journée magique à Disneyland Paris demande désormais un peu plus de stratégie. Le parc adopte une tarification dynamique, où les prix des billets fluctuent selon l’affluence prévue.
Disneyland Paris : plus il y aura de monde, plus l’entrée sera chère
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Publié le 22 novembre 2024 à 12h00
130 EUROSLe billet d’entrée, qui pouvait atteindre 56 euros auparavant, peut désormais descendre à 50 euros en période creuse, mais monter bien au-delà des 130 euros pour les jours de forte affluence, comme Halloween ou le Nouvel An.
Disneyland Paris : un modèle inspiré des transports
Depuis le 19 novembre 2024, Disneyland Paris applique le "yield management", un système où les prix augmentent avec la demande. Ce modèle, déjà utilisé pour les billets d’avion ou de train, s’appuie sur une logique simple : plus un jour attire de visiteurs, plus le tarif grimpe. Par exemple, le billet d’entrée, qui pouvait atteindre 56 euros auparavant, peut désormais descendre à 50 euros en période creuse, mais monter bien au-delà des 130 euros pour les jours de forte affluence, comme Halloween ou le Nouvel An.
Cela permet au parc d’optimiser ses revenus tout en encourageant les visiteurs à réserver tôt. En retour, cela aide également à mieux répartir l’affluence sur l’année, évitant des journées trop bondées.
Disneyland Paris a étendu la fenêtre de réservation à 18 mois, contre 12 auparavant, pour offrir plus de choix aux visiteurs. Une fois ajouté au panier, le prix d’un billet est verrouillé pendant 60 minutes, garantissant une certaine stabilité au moment de l'achat. Cependant, les billets non datés voient leur prix augmenter : il faudra désormais débourser 119 euros pour une journée dans un parc et 144 euros pour visiter les deux, contre respectivement 105 et 130 euros auparavant.
Planifier sa visite devient essentiel
Pour Disneyland Paris, cette nouvelle approche facilite la planification des effectifs, l’affectation des ressources et la gestion des 16 000 employés. C'est une grande première en France pour un parc d'attraction et en lissant la fréquentation, le parc peut offrir une meilleure expérience aux visiteurs tout en réduisant les périodes de surcharge.
Face à cette évolution, la clé pour maîtriser son budget est de réserver tôt et de privilégier les périodes creuses. En évitant les dates spéciales comme le 31 décembre ou le 14 juillet, il est possible de trouver des billets à des prix compétitifs, tout en bénéficiant des options de modification ou de remboursement jusqu’à trois jours avant la visite.
Pour les visiteurs, la magie de Mickey demande désormais une bonne dose d’organisation. Si ce modèle vise à relancer l’intérêt pour Disneyland Paris, il pourrait aussi renforcer l’idée que le rêve Disney a un coût… de plus en plus variable.