Le dernier-né de Tesla, le constructeur d’Elon Musk, vient de sortir et c’est déjà… une catastrophe. Au-delà du design qui ne répond à aucun code actuel de l’industrie, le Cybertruck présente des particularités qui posent de nombreux problèmes de sécurité. Autant pour les conducteurs que pour les passagers… et les piétons.
Tesla Cybertruck : interdiction de rouler en Europe ?
De fait, le Cybertruck pourrait bien ne jamais rouler en Europe car la réglementation sur la sécurité des véhicules est bien plus stricte qu’aux États-Unis. Et tant pis pour les fanboys européens du milliardaire.
Le Cybertruck : un cercueil en acier sur roues ?
Conduire le Cybertruck en France, pour le peu qu’un jour il arrivent sur les routes européennes, sera déjà réservé à une élite. Pas à cause de son prix de près de 100.000 euros, ce qui est cher mais pas inédit dans le monde de l’automobile. C’est à cause de son poids. Avec un poids à vide qui dépasse les 3,2 tonnes, le pick-up électrique de Tesla devient, selon le Code de la Route, un camion. Les conducteurs ne pourront l’utiliser que s’ils disposent d’un permis C en France, autorisant à conduire des véhicules de plus de 3,2 tonnes.
Mais la situation empire lorsque le Cybertruck doit passer les tests de sécurité. Conçu sans aucune attention pour la réglementation en vigueur en Europe, le pick-up n’absorbe pas assez les chocs. Il ne respecte, de fait, pas les règles de sécurité pour l’homologation. Mais pourquoi ? Parce que l’extérieur du pick-up est composé de plaques d’acier inoxydable de 1,4 millimètre d’épaisseur. Lourdes, et surtout quasiment impossibles à plier.
Lors des chocs, au lieu d’absorber l’impact comme les voitures modernes, le Cybertruck projette ses passagers. Exactement comme le faisait… une voiture construite avant les années 70 et le changement des règles. Des changements qui se justifient d’ailleurs facilement : la sécurité des véhicules aujourd’hui est sans comparaison avec celle des années 70, ce qui permet de sauver des vies.
Les piétons découpés par les lignes futuristes ?
Autre problème, difficile à résoudre à moins de changer de manière fondamentale les lignes du Cybertruck… les piétons. Là aussi, Tesla et Elon Musk n’ont pas regardé une seule fois ce qu’impose la réglementation européenne.
Celle-ci fixe en effet des arrondis de carrosserie de 3,2 millimètres au minimum. La raison ? Réduire le risque de coupures chez un piéton en cas d’accident. Les lignes sont trop tranchantes, et le Cybertruck se révèle de fait un danger pour les piétons également (en plus de son gabarit et de son poids dignes d’un camion).