Après une année 2023 marquée par une chute vertigineuse du nombre de crédits immobiliers accordés, une deuxième chance se présente en ce début d’année. Vous pouvez désormais redemander un examen de votre dossier. Mais attention, il faut respecter certains critères.
Crédit immobilier : nouvelle chance pour les recalés de 2023
Crédit immobilier, une deuxième chance arrive pour les recalés
Le secteur de l'immobilier tente de sortir du marasme. Désormais, les candidats ayant fait face à un refus de prêt peuvent demander un nouvel examen de leur dossier. À partir de ce mois de février, et ce jusqu'à la fin de l'année, les aspirants propriétaires ont la possibilité, sous conditions, de demander un réexamen de leur dossier auprès des banques. Cette démarche se veut une conversation constructive entre le client et son établissement bancaire.
Pour bénéficier de cette opportunité, le dossier présenté doit être complet et conforme. De plus, le candidat ne doit pas figurer sur les fichiers d'incidents de paiement de la Banque de France. Les critères d'éligibilité restent stricts, respectant les normes du Haut Conseil de Stabilité Financière.
Des adaptations sur les dossiers
Cette initiative ne vise pas à résolvabiliser les dossiers non solvables, mais à offrir une analyse plus approfondie. La Fédération bancaire française encourage une discussion ouverte, permettant de comprendre les raisons d'un refus initial et, si possible, d'adapter le dossier pour répondre aux critères de solvabilité. Des ajustements comme augmenter l'apport personnel, explorer les aides publiques pour certaines rénovations, ou réduire les dettes peuvent transformer un dossier refusé en un dossier accepté.
Le contexte économique actuel rend cette initiative particulièrement pertinente. Après une période de hausse des taux d'intérêt, la stabilisation des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne incite les banques à redynamiser le marché du crédit immobilier. Les taux, bien que plus élevés qu'il y a deux ans, restent accessibles. Désormais, certains courtiers arrivent à obtenir des prêts sous la barre des 4 %.