L’isolement des malades du Covid-19 ne sera plus obligatoire à compter du 1er février 2023. Le « contact tracing » sera purement et simplement arrêté.
Covid-19 : la France met fin à la quasi-totalité des mesures
Covid-19 : les cas contacts ne seront plus identifiés
Alors qu’une nouvelle vague de Covid-19 risque d’arriver en Europe avec la réouverture de la frontière en Chine, le gouvernement français vient de décider la levée de la quasi-totalité des mesures de protection contre cette maladie. Le ministère de la Santé a choisi de suivre les recommandations du Haut conseil de la santé publique (HCSP), qui prônait la fin de l’isolement pour les personnes testées positives au Covid-19. Isolement qui, rappelons-le, n’a jamais été obligatoire en France.
Le ministère de la Santé annonce aussi que « la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques ne sera plus requise ». Une chose qui, disons-le, va de soi puisque par la même occasion, le ministère annonce la fermeture, le 31 janvier 2023, du téléservice « Contact Covid » de l’Assurance maladie, qui permettait l’identification et la prise en charge des personnes malades du Covid-19 et des cas contacts.
Covid-19 : le fichier de tests positifs ne sera plus alimenté systématiquement
Même obtenir des données fiables sur le nombre de nouveaux cas deviendra chose impossible à compter du 1er février 2023. Et pour cause : avant de comptabiliser le résultat d’un test dans le système d’information « SI-DEP », le laboratoire devra d’abord recueillir le consentement de la personne. Et sans données fiables sur la situation épidémique il sera impossible, à l’avenir, de prendre des décisions visant à contenir l’épidémie. Cerise sur le gâteau, le gouvernement prévoit la fermeture pure et simple de « SI-DEP » le 30 juin 2023.
Selon les informations du Parisien, le ministère prévoit néanmoins de prolonger d’un mois le chômage partiel pour les salariés vulnérables. Sont notamment concernés les salariés atteints d’un facteur de risque de forme grave (au moins 65 ans, obésité, antécédent cardiovasculaire, etc.), susceptibles d’être très exposés au virus sur leur lieu de travail même si des aménagements sont pris, et qui ne peuvent pas télétravailler. Le montant de l’indemnité sera maintenu à hauteur de 70% du salaire.