Les entrepreneurs de CroissancePlus saluent la place que le Premier Ministre a donné à l’entreprise et à l’entrepreneuriat dans sa déclaration de politique générale, en déclarant que « l’entreprise produit les richesses et l’emploi, pour tout le pays, grâce à ses dirigeants, ses chercheurs, ses cadres, ses salariés. Mais si elle se voit surchargée de prélèvements – et de normes -, alors elle cesse de produire. Le trésor est dans l’activité, la créativité, la souplesse. ».
DPG de François Bayrou : Succès de l’exposé théorique, en attente de l’examen pratique
Les entrepreneurs confirment, comme l’a rappelé le Premier Ministre, que le contexte économique international est de plus en plus agressif, avec une concurrence féroce pour les talents, l’investissement et la production, comme le souligne le rapport rédigé par Mario Draghi.
Dans ce contexte, alors que François Bayrou note au rang de ses priorités la nécessité de « revaloriser le travail », CroissancePlus s’opposera à tout projet d’augmentation du coût du travail qui est parmi les plus élevés au monde et aurait pour effet de déclasser encore davantage notre économie et d’accroitre le chômage.
L’équation budgétaire actuelle ne pourra être résolue que par une baisse structurelle de la dépense publique. A ce titre, la remise en cause de la précédente réforme des retraites ne pourra en aucun cas déboucher sur une hausse des déficits ou une hausse de charges.
L’objectif de débureaucratisation avancé par le Premier Ministre est partagé par CroissancePlus. Alors que les deniers publics sont comptés, tout doit être fait pour réduire drastiquement l’impact négatif de la réglementation sur l’activité.
Enfin, alors que François Bayrou a fait part de son souhait de structurer des plans de filières sous l’impulsion de l’Etat en y associant l’ensemble des entreprises concernées, les entrepreneurs de CroissancePlus rappellent qu’une économie robuste se fonde prioritairement sur la liberté d’entreprendre pour servir les clients et la modération des prélèvements fiscaux et la stabilité des règles juridiques.
Le Discours de Politique Générale a coché la plupart des cases attendues par les entrepreneurs de PME et d’ETI : la confiance dans l’entreprise pour créer la richesse, le nécessaire réarmement économique du pays et la revalorisation du travail. Cependant, sur tous ces sujets, le juge de paix sera l’examen des budgets de l’État et de la Sécurité Sociale. Pour permettre l’investissement et la création de richesse, les facteurs de production – travail et capital – ne doivent pas être les vaches à lait d’un secteur public incapable de se réformer. Après les déclarations d’amour, nous attendons désormais les preuves d’amour