Meta, l’entreprise mère de Facebook et Instagram, vient de franchir un cap important dans l’univers de la réalité augmentée. Avec la présentation d’Orion, un prototype de lunettes AR (réalité augmentée), Meta devrait changer notre manière de vivre et d’interagir avec le monde numérique. Dévoilées ce mercredi 25 septembre par Mark Zuckerberg, ces lunettes font coexister intelligence artificielle et holographie dans une forme légère et élégante, conçue pour être portée au quotidien. Orion pourrait bien marquer la fin des Smartphones et le début d’une nouvelle ère technologique.
Un avenir sans Smartphones ? Meta présente ses lunettes holographiques
Des lunettes conçues pour une immersion totale
Mark Zuckerberg a clôturé la conférence annuelle de Meta en présentant Orion, un projet qu'il a initié il y a dix ans. Son objectif était de concevoir des lunettes compactes, légères (moins de 100 grammes), mais surtout capables de projeter des images et hologrammes en haute résolution, le tout sans nuire aux interactions sociales classiques. « C'est comme une machine pour voyager dans le temps », a-t-il affirmé avec enthousiasme dans des propos partagés par Le Figaro. Le rêve d’offrir des hologrammes visibles à l’œil nu est enfin devenu réalité.
Il y a cinq ans, Meta annonçait son ambition de concevoir des lunettes de réalité augmentée, et aujourd’hui, avec Orion, ce rêve devient réalité. Ces lunettes ont pour but de briser la barrière entre le monde physique et le monde numérique, permettant aux utilisateurs de rester connectés tout en restant présents dans leur environnement. Orion représente l’avenir des appareils connectés : une interface intuitive où l’IA et la réalité augmentée s’intègrent harmonieusement à la vie quotidienne. Dans son communiqué, Meta a déclaré : « Aujourd'hui, nous dévoilons Orion, que nous considérons comme les lunettes de réalité augmentée les plus avancées jamais conçues. Orion fait le lien entre les mondes physique et virtuel, en plaçant les personnes au centre pour qu'elles puissent être plus présentes, connectées et autonomes dans le monde ».
L’après-smartphone selon Meta
Orion ne se contente pas de capter la voix pour les commandes, elle propose aussi des interactions via les gestes, et bientôt, grâce à des capteurs neuronaux situés sur un bracelet, les pensées pourront elles aussi être captées. Pour Meta, l'enjeu est de rendre ces lunettes aussi intuitives et naturelles que possible, en intégrant des assistants IA capables de comprendre et d'anticiper les besoins des utilisateurs. Ces lunettes pourraient être mieux adoptées que le casque qui est un peu trop encombrant.
Grâce à Meta AI, Orion permet des interactions fluides avec le monde numérique. L'utilisateur peut, par exemple, passer un appel vidéo sans avoir besoin de sortir son téléphone, ce qui pourrait bien sonner le glas des Smartphone. Il est également possible de modifier son agenda familial tout en réalisant des tâches domestiques. Cette liberté est renforcée par la reconnaissance de gestes et la commande vocale, facilitant ainsi les échanges et les tâches courantes.
Des expériences sociales immersives via le Metavers
Orion ne se limite pas à une simple interface de communication. Ces lunettes offrent également la possibilité d'accéder à des expériences sociales immersives, où les hologrammes remplacent les écrans pour des interactions plus naturelles et engageantes. Meta travaille d’ailleurs activement à l’élaboration de nouvelles fonctionnalités sociales, qui feront d’Orion un outil central dans la connectivité numérique de demain.
Avec Orion, Meta ambitionne de créer une plateforme informatique entièrement nouvelle. Après les ordinateurs et les smartphones, ces lunettes pourraient devenir le prochain outil essentiel pour interagir avec le monde numérique. Ce projet s’inscrit dans la stratégie plus large de Meta, qui, en 2021, a rebaptisé l’entreprise pour souligner son virage vers le métavers. Ce monde virtuel, où réel et numérique se mêleraient via la réalité augmentée et virtuelle, peine cependant encore à convaincre le grand public. Les investissements massifs dans ce secteur, bien que colossaux, n'ont pas encore porté leurs fruits. Le vice-président de Meta, Vishal Shah, s’est montré réaliste en reconnaissant que « l'emballement autour du métavers, c'est fini », tout en soulignant que ces technologies sont pensées pour le long terme.