Assurance décès : la majorité des Français ne sont pas protégés

Découvrez les chiffres clés de l’assurance décès en France : seulement 34% des Français sont protégés, la plupart pour financer les frais d’obsèques ou offrir une aide financière aux proches. L’exonération des droits de succession et d’impôts, ainsi que les avantages fiscaux, sont des facteurs incitatifs pour souscrire. Enfin, pour de nombreux Français, l’assurance décès assure un avenir financier sécurisé pour leurs proches.

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 24 juillet 2023 à 16h28
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Une étude menée par Yougov France pour Life5 révèle que seuls 34% des Français ont souscrit une assurance décès - © Economie Matin

Les Français peu protégés face à la mort

Une étude menée par Yougov France pour Life5 révèle que seulement 34% des Français interrogés sont protégés par une assurance décès. Dans ce pourcentage, 24% ont souscrit une assurance individuelle et 10% sont couverts par leur employeur, conformément à la Convention Collective Nationale des Cadres. L'étude montre ainsi que la majorité des Français ne sont pas protégés face au risque de décès.

Des motivations financières pour la souscription d'une assurance décès

La motivation principale, selon 61% des Français interrogés, pour souscrire à une assurance décès est le financement des frais d'obsèques. 43% des répondants s'intéressent également à l'assurance décès afin que leurs proches puissent bénéficier d'une aide financière au moment du décès, et plus de 55% estiment que le coût d'un décès se situe entre 3 000 et 6 000 €. Pour 25% des répondants âgés de 25-34 ans, souscrire à une assurance décès permet de profiter d'une fiscalité plus avantageuse, le capital décès étant exonéré des droits de succession et d'impôts sur le revenu. 40% des répondants âgés de 35-44 ans et 41% des interrogés ayant des enfants voient dans l'assurance décès un moyen de garantir un avenir financier à leurs proches, notamment pour le financement d'études ou d'un projet immobilier.

Cette étude met en évidence un faible niveau de protection des Français face au risque de décès, avec seulement 34% d'entre eux couverts par une assurance décès. Les motivations financières, telles que le financement des frais d'obsèques ou la garantie d'une aide financière aux proches, sont les principales raisons pour souscrire à cette assurance. L'exonération fiscale et la garantie d'un avenir financier pour les proches sont également des facteurs importants, selon les tranches d'âge.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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