Apple, nouvelle victime de l’Union Européenne. L’UE vient d’infliger une amende de près de 2 milliards d’euros concernant son application de musique.
Apple, une amende salée à cause de l’App Store
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Modifié le 5 mars 2024 à 19h49
1,8 milliard d'eurosApple vient de recevoir une amende de 1,8 milliard d'euros de la part de l'UE.
Apple dans le viseur de l'Union Européenne
Apple vient de recevoir une amende très salée de la part de l'Union européenne. Son montant dépasse la somme astronomique de 1,8 milliard d'euros. Avec cette sanction, l'UE veut mettre un terme aux pratiques jugées abusives de la firme de Cupertino sur l'App Store. Ce n'est pas tous les jours qu'une entreprise se voit réprimandée pour avoir trop serré la vis à ses concurrents.
Il s'agit principalement de ce qu'on appelle les règles anti-steering, une pratique un peu fourbe consistant à empêcher les développeurs d'applications de dire aux utilisateurs qu'ils peuvent trouver des abonnements musicaux moins chers ailleurs.
vous payez votre abonnement musical via l'App Store sans savoir qu'en allant directement sur le site du service, vous l'auriez payé un peu moins cher. C'est précisément ce type de pratique que l'UE décide de punir. L'Union considère qu'elle nuit aux consommateurs en les empêchant d'accéder à des informations cruciales avant de passer à la caisse.
Des répercussions au-delà de l'amende
Ce n'est pas seulement la taille de l'amende qui est remarquable, mais aussi son message. L'UE veut clairement signifier que les géants de la tech ne peuvent pas imposer leurs règles du jeu au détriment de la concurrence et des consommateurs. Apple prélève jusqu'à 30% sur les transactions effectuées via son système de paiement, ce qui, indirectement, fait gonfler les prix pour les utilisateurs finaux.
Cela signifie que, pendant près d'une décennie, les adeptes d'Apple Music et d'autres services de streaming musical ont potentiellement payé plus cher leur abonnement, sans raison valable. En ordonnant à Apple de cesser ses pratiques anti-steering, l'UE ne cherche pas seulement à réparer un tort, mais également à prévenir de futurs abus. L'impact de cette décision devrait faire réfléchir les géants du secteur à l'avenir.