Malgré la fin de la vente des ventes de véhicules thermiques en 2035 dans l’Union Européenne, certaines marques de luxe ont obtenu une dérogation. Cette dernière suscite une vive polémique.
Ferrari et les autres passent entre les mailles du filet
Pour atteindre son objectif de zéro émission en 2050, l’Europe accélère sur la transition écologique. Elle vient d’acter la fin de la vente de véhicules à moteur thermique d’ici 2035. Mais sous la pression de certains députés, notamment des Italiens, certaines marques de luxe pourront contourner l’amendement. Ça concerne notamment la mythique Ferrari ou encore Bugatti.
Les débats ont été longs, mais l’Union Européenne a validé un amendement permettant aux constructeurs vendant moins de 1000 nouvelles voitures par an de continuer à vendre des véhicules thermiques après 2035. C’est le cas pour ces plusieurs marques italiennes de prestige. Ceux qui en produisent entre 1.000 et 10.000 pourront demander une dérogation pour contourner cette interdiction.
Jeu politique et polémique
Derrière cet amendement voté se cache un jeu politique orchestré depuis des mois par certains élus transalpins. Ces derniers ont tout fait pour faire passer cet amendement et limiter au maximum les dégâts sur les fleurons italiens de l’automobile de luxe. Sauf que cette position a suscité une vive polémique. Même si ces voitures représentent des rejets de CO2 plus que négligeables, du fait de leur rareté. Pour faire passer le texte, les élus italiens se sont appuyés sur l’extrême-droite, la droite et une partie du centre-droit.
Il n’en fallait pas plus pour déclencher un début de polémique, certains prétextant des faveurs accordées à ces constructeurs. Mais la bataille n’est pas finie, le texte doit être entériné par le Conseil des ministres de l'Union européenne. Ce dernier pourrait retoquer la mesure, le combat n’est pas encore gagné pour Ferrari et les autres.