Selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, les banques françaises ne sont pas touchées par les faillites des autres établissements bancaires. Pour le moment, le système tient.
Crise bancaire : les établissements français tiennent le coup
La crise bancaire n’atteint pas la France
Message rassurant du gouverneur de la Banque de France. Dans une interview accordée à France Inter, François Villeroy de Galhau indique que les établissements français résistent à la crise bancaire. Depuis quelques jours, la crainte de voir se reproduire celle de 2008 hante les décideurs politiques de la planète. Après la Silicon Valley Bank aux États-Unis, le Credit Suisse fait face à de grosses difficultés. Pour passer le cap, l’établissement vient d’être racheté par son principal concurrent UBS pour une bouchée de pain.
Pour le moment, la Banque de France et le ministère de l’Économie et des Finances indiquent qu’il n’y a pas de risque de contagion de la crise aux banques françaises. Les mesures mises en place après 2008 sont efficaces. Ainsi, les établissements ne craignent rien. D’ailleurs, pas plus que les autres banques de l’Union Européenne, indique François Villeroy de Galhau.
Des banques à problèmes
Pour aller plus loin, le gouverneur de la Banque de France estime que ces deux faillites résultent d’une mauvaise gestion. Les deux cas sont différents. D’une part, la Silicon Valley Bank n’était pas soumise aux mêmes règles de sécurité que les établissements français ou européens. De l’autre, les problèmes de liquidités du Credit Suisse ne datent pas d’hier. Depuis plusieurs années, « c’est une banque à problèmes », estime François Villeroy de Galhau. Ainsi, les difficultés des deux entités ne sont pas une surprise.
Malgré tout, le risque reste pris très au sérieux par les différentes instances bancaires ou monétaires mondiales. Pour éviter tout risque de contagion, les principales banques centrales de la planète viennent d’annoncer des mesures pour faciliter l’accès aux liquidités en dollars. Des actions déjà mises en œuvre lors de la période du Covid. Ainsi, ces dernières devraient permettre de juguler le phénomène.