Face à la hausse des prix causée par l’inflation, les Français réduisent drastiquement leurs dépenses et leur consommation.
Inflation : les Français réduisent leur consommation
La baisse de consommation face à la hausse de l’inflation
Ce n’est plus une surprise pour personne : l’inflation fait grimper les prix de l'alimentaire et la facture des courses des Français. L’inflation culmine même à 14,8% en février 2023. Face à cette hausse des prix, les consommateurs réagissent en restreignant leurs achats. Et cette attention particulière portée au ticket de caisse se fait déjà ressentir dans de nombreuses enseignes.
Moins consommer, choisir les produits, surveiller les prix, autant de nouvelles habitudes que de plus en plus de Français partagent en visitant les commerces. D’autant qu’une hausse supplémentaire de 10% est attendue d'ici à l'été 2023. Pour lutter contre ce phénomène qui gagne du terrain, les enseignes agissent avant la mesure gouvernementale. Elles se lancent dans la mise en place d’un panier anti-inflation qui réunit des produits essentiels à prix bloqués et fixes. Ces prix plafonds sont prévus pour une durée minimale de trois mois. Les échéances de fin n’ont pas encore été fixées.
Les produits les plus concernés par la baisse de ventes et de consommation
Dans une enquête publiée par NielsenlQ, un fait devient indéniable : certaines dépenses sont en nette baisse. De 2,2% en 1 mois en moyenne pour l’alimentaire et de 12% pour le non-alimentaire. C’est le cas des surgelés avec une diminution des ventes de 7%. Le vin baisse de 6%, les produits frais traditionnels de 7,9% et le frais en libre-service de 1,2%.
Tous les secteurs reconnaissent eux-mêmes ce recul de la consommation. Les ventes de textiles perdent 10% en février 2023, les loisirs 12% et les équipements de maison 15%. Pourtant la crise n’est pas terminée, le pic d’inflation est attendu pour la fin du premier trimestre de 2023, avec une nouvelle hausse de 10%, portant alors à 24% l’inflation totale. Plusieurs facteurs externes viennent redoubler d’ailleurs la certitude d’une crise inflationniste plus longue que prévu initialement, entre régulations légales, lois du marché, prix du transport et de la production en hausse.