Les entreprises qui mettent la clé sous la porte ont été plus nombreuses au mois de mai que l'an dernier. Toutefois, rien ne sert de paniquer, le relèvement des défaillances d'entreprises est graduel.
Au mois de mai, environ 3.000 entreprises ont arrêté leur activité, d'après le décompte mensuel de la Banque de France, « comme globalement depuis le début de l'année », ajoute l'institution. 32.109 entreprises ont déclaré une cessation de paiement durant la période de 12 mois se terminant fin mai 2022. Cela représente une hausse de 9,2% par rapport aux 12 mois précédents. Une augmentation significative, mais rien ne sert de paniquer : le niveau des défaillances demeure inférieur de 37,2% par rapport à l'année 2019, dernière année pré-pandémique.
Un niveau toujours inférieur à 2019
Les aides publiques et la suspension de certaines procédures des tribunaux de commerce ont permis à de nombreuses entreprises de traverser la crise sanitaire sans trop de heurts. Ce qui explique le nombre de défaillances de 27.000 l'an dernier, contre 50.000 par an avant la pandémie. Le fait qu'on observe un relèvement du nombre de défaillances est donc normal, et celui-ci est graduel : les variations mensuelles ne sont pas énormes, comme la Banque de France l'a souligné.
Les TPE plus touchées que les autres
Ce sont les très petites entreprises qui sont les premières touchées, avec une hausse de leurs défaillances de plus de 29% sur un an. Les secteurs du transport et de l'entreposage affichent une augmentation des défaillances de 23%, une poussée surtout dû aux services de livraison à domicile qui ont connu une forte poussée pendant les confinements. Maintenant que cette période est heureusement révolue, les besoins se font moins pressants.